Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 53 — MAISON SPECIALE pour la LOCATION DE FILMS EN COULEURS Rouehy et Donès 31, Boulevard Bonne-Nouvelle, PARIS Téléphone : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres de NOUVEAUTES COLORIÉES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM, CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Agent Général pour la Belgique : CH. BELOT, 26, Rue du Poinçon BRUXELLES Agent Général pour Marseille et le littoral DELAVOUET, 27, Rue Paradis, MARSEILLE "« LETTRE BRITANNIQUE (Correspondance particulière du « CinéJournal »). Londres, 28 août 1912. (Suite) Il ne faut pas perdre de vue que l'exploitation d'un cinématographe nécessite une maind'œuvre très restreinte et qu'une séance cinématographique ne mobilisera pas un personnel aussi nombreux qu'un théâtre ou un music hall. Donc, la privation de repos dominical du fait de séances cinématographiques, le jour du Sabbat, n'affecte qu'un minimum d'intéressés. La situation n'est donc pas la même pour les théâtres et les music halls, qui ne peuvent, logiquement, se baser sur cet argument, pour obtenir à leur tour le droit de jouer le dimanche. Nous verrons, à très bref délai, la tournure que prendront les événements. Ce qui est intéressant à noter pour l'instant, ce sont les divergences d'opinions qui se font jour parmi les adversaires de l'ouverture dominicale. La parfaite unité de vues est loin de régner parmi les directeurs de théâtres; certains d'entre eux sont contre l'autorisation, d'autres, les moins nombreux, n'y voient aucun mal. En ce qui concerne les directeurs de music' halls ils ne se prononcent pas, restent sur le qui-vive et semblent vouloir attendre les événements. La Fédération des Artistes Lyriques semble, de son côté formellement hostile à l'ouverture dominicale, mais en ce qui les concerne immédiatement; par contre, elle ne paraît en aucune façon vouloir formuler des objections contre les séances cinématographiques du dimanche, qui ne font aucun tort matériel aux artistes. Il serait vraiment hasardeux d'émettre des prédictions sur ce qui peut arriver. Il faut espérer que la question sera tranchée dans lesens le plus favorable à la cinématographie et que le libéralisme et la largeur de vues des autorités prévaudra sur le Sectarisme égoïste des Cinéphobes. De nouveau, il se manifeste dans la presse anglaise une tendance à faire campagne contre le film étranger, en faveur du film britannique. C'est assurément de bonne guerre et la campagne entreprise s'inspire de sentiments purement patriotiques. Il me semble intéressant d'exposer ici, le point de vue anglais, quoique les arguments formulés, puissent en quelque sorte se deviner. Des journalistes anglais de renom, après avoir constaté l'état florissant de la Cinématographie et son développement rapide et merveilleux, déclarent qu'il est grand temps que le public britannique qui dépense des milliers de livres sterling par semaine pour le Cinéma, puisse, occasionnellement (sic) assister à la projection d'un film vraiment anglais. Ces confrères déplorent que tous les sons, d'un bout à l'autre de l'année, les clients des cinémas anglais ne voient défiler sur l'écran que des films américains, italiens ou français. Les Policemen anglais, les soldats et marins anglais, les Amglais et les Anglaises brillent par leur absence sur ces films et tous les drames comme les comédies se passent dans un décor étranger, disent-ils. Il est malheureux que le cinéma, en Angleterre, donne toujours l'impression qu'il ne se passe absolument rien de saillant dans ce pays, à part quelque course de chevaux ou quelque revue militaire. Le journal Référée donne les raisons de cet