Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQUE AUTEURS DRAMATIQUES La Nièce d'Amérique Comédie de 1S/L. E. RAVET M. Jacques Talmont, banquier en Amérique, expédie à son frère Gaston, ancien drapier, qui a aux environs de Paris une villa où il passe ses vacances, sa fille Betty pour lui faire une éducation essentiellement française. Celle ci arrive et saule au coudeces derniers, d'ailleurs ravis de la recevoir. Mais son tempérament américain reprend le dessus et elle se livre chez ses hoteset parents à toutes sortes d'excentricités. Les époux Talmont commencent à la trouver mauvaise. Son oncle entreprend alors son éducation mais devant ses trop nombreuses distractions il prend le parti de lui donner un devoir et aussitôt Betty se met t f à l'ouvrage. Mais elle entend un orgue de barbarie, se met à la fenêtre et voyant une petite mendiante suivie de son grand-père aveugle, elle lui fait signe de l'attendre, va la chercher, la conduit à la cuisine et somme la cuisinière de lui donner tout le déjeuner. Elle poursuit ses dilapidations en achetant et en faisant payer à son oncle mille choses inutiles prises dans divers magasins. Mais un jour brusquement un coup de théâtre se produit : son oncle se trouve ruiné par son banquier ! Une dépêche de son notaire l'avise de la catastrophe. Betty songeuse pense à les tirer d'embarras et écrit à son père à ce sujet. Dès lors elle devient aussi raisonnable qu'elle a été éperdùment prime-sautière. Son père envoie une grosse somme aux époux Talmont qui, émus, bénissent ce petit diable dont le bon cœur les a sauvés de la ruine finale. -S Métrage : 204 mètres. Mot telégr. : Nièce.