Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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70 — jesté à l'occasion de son anniversaire, le 27 janvier prochain. * Nous relevons sur le Registre du Commerce parmi les firmes nouvellement enregistrées, la Film Verleih-Haus, de Robert Muller et C°, Ritterstrasse, 23, à Berlin. * A ajouter à la liste déjà longue des victimes du travail cinématographique. Un accident regrettable s'est produit dernièrement à Berlin, au cours d'une prise de vue dans l'atelier d'une fabrique de films de la Markgrafenstrasse. Un artiste du nom de L..., avait à mimer une lutte corps à corps avec un ours redoutable. L'animal ayant été parfaitement dressé dans ce but, les répétitions avaient marché sans anicroche, quand, devant l'objectif, au moment où l'appareil enregistreur commençait à fonctionner, L. fit un faux-pas, glissa sur le plancher et tomba entraînant dans sa chute la lourde bête. La jambe gauche du malheureux artiste fut brisée en plusieurs endroits. * L'extension considérable prise par les affaires de la Maison Pathé Frères, en Autriche a rendu nécessaire un agrandissement de ses bureaux. Ceux-ci ont été transférés dans la Dominikanerbastei, à Vienne, un vaste immeuble qui abrita une foule d'entreprises commerciales et industrielles. Les nouveaux locaux de la Maison Pathé ont été transformés et adaptés à ses besoins spéciaux par les soins et sur les propres plans du directeur de la succursale à Vienne, M. Robert MulJer. * Les loueurs autrichiens ont résolu d'augmenter, dans des proportions encore à fixer, les taux des tarifs de location. * ** L'injustice administrative ne connaît plus de bornes. Un exemple entre mille. A Reichenberg, les autorités municipales ont consenti à accorder à deux exploitants la concession qu'ils demandaient pour un établissement cinématographique, à la condition restrictive que, durant la saison théâtrale, les deux cinémas ne joueraient que jusqu'à 7 heures du soir. A-t-on jamais vu défendre à un charcutier d'exercer son métier aux heures où le boucher du coin ouvre les portes de sa boutique? \ Hans Bach. Échos de Partout Encore un sanctuaire Cinématographique. A l'heure qu'il est, il n'existe peut-être pas de pays en Europe où le cinéma n'ait trouvé moyen de s'installer en maître dans une église ou un temple désaffectés. Voici qu'en Amérique on signale aussi un fait de ce genre. L'église méthodiste de Rosedale, dans l'Etat de Kentucky, a été transformée en salle de cinéma, et la foule y afflue avec beaucoup plus d'entrain que précédemment. Un Comble I La douane américaine, que l'on ne suspectait pas jusqu'à présent de cinéphobie, vient de débuter dans cette voie par un coup de maître. Qu'on en juge : un éditeur de films américains, muni d'appareils et de films vierge» américains, étant allé faire des prises de vues en haute mer, sur les côtes et dans les eaux américaines, a été forcé de payer des droits d'entrée pour ses films impressionnés — le tarif maximum — sous prétexte que le travail avait été exécuté par des ouvriers en partie étrangers. Cet « en partie » est vraiment délicieux, presque aussi délicieux que la « chinoiserie >» cinéphobe de la douane américaine en ellemême. Voisinage compromettant. A Ohama, dans l'Etat de Vebraska, un cinéma devait être construit sur un terrain diagonalement opposé à une église. Aussitôt un toile général s'éleva dans les milieux bien pensants. Le conseil municipal, convoqué en réunion extraordinaire, fut appelé à trancher la question. Il le fit de façon assez spirituelle en décidant qu'à l'avenir on n'accorderait plus de licences qu'aux cinémas situés à une distance minima de 300 pieds d'une église ou d'un temple, — soit la distance qui, réglementairement chez nous, doit exister entre... bureaux de tabacs. En attendant, la construction du CinémaPalace d'Ohama fait de rapides progrès, au grand désespoir des clergymen de l'endroit. Plaignons ces pauvres gens! Rayons X cinématograpglques. Le docteur Hirsch, chargé du service radiographique au « Bellevue Hospital » de NewYork City, a fait, à ce qu'annonce no