Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 0 — La Dame flejfiez Itaxinfs Faire d'un vaudeville parisien, signé Feydeau, un film cinématographique assez heureux pour qu'il ne soit pas une injure à notre joyeux auteur, à son talent, à ses succès, à sa réputation, n'était pas une mince entreprise. L'excellente Société A. C. A. D. (dans Académique il y a déjà A. C. A. D.) s'est parfaitement acquittée de cette tâche dont MM. Chautard et Agnel ont été avec, une troupe vaillante, les bons artisans. Tous ont su, grâce à une connaissance délicate des besoins cinématographiques et à une expérience théâtrale consommée, nous servir une oeuvre réjouissante, profondément imprégnée de l'esprit alerte qu'on respire sur les boulevards et de la franchise bon enfant, un peu crue, un peu rapide d'expression, que le public aime trouver sur l'écran. Les ficelles d'un vaudeville à la Feydeau ne sont pas très simples et beaucoup de cinématographistes se demandaient comment on pouvait les « traiter » devant l'objectif. Tout le monde est rassuré. L'intrigue des scènes affolées que traverse la môme Crevette ou Petitpont revit avec une clarté intense dans le film de VA. C. A. D. et les rares spectateurs qui ne connaissent pas la Dame de chez Maxim s seront, comme ceux qui l'ont applaudie jadis et naguère, secoués du même rire bienfaisant. N'est-ce pas dire que le but des metteurs en scène est pleinement atteint et que les interprètes de cette grande « joyeuseté » méritent tous les compliments. Il fallait qu'ils fussent gais : ils 1 ont été, sans dépasser les limites où pouvait naître la grivoiserie. De la fantaisie! Ils en ont semé à pleines mains, j'allais dire à pleines jambes, me souvenant que la môme Crevette en joue avec une virtuosité pleine de charme, sous les traits de Betty Dausmond. Morel a réussi un Petitpont d'une bouffonnerie très vraie, en artiste qui cherche dans la vie ses meilleurs effets comiques et sait très bien qu'au cinéma les gestes suppléent aux mots. Madame Nazaire est une Madame Petitpont d'un mysticisme loufoque des plus réjouissants et ses toilettes sont d'un art parfait César. — le balayeur — a fait une magistrale composition de son rôle épisodique en nous offrant une silhouette très fortement caricaturée — et très artiste. L'ensemble se complète avec un rare bonheur grâce au talent de Mlle Sylvaire (Clémentine) , ingénue et plaisante, de MM. Duquesne, très « général », familier, solennel et humain, ainsi que de MM. Saudreau (Mont gicourt) , Rimbert (le duc) et Leclercq (le lieutenant) . Donc, honneur à tous les braves de ce vaudeville cinématographique en qui revivra longtemps le succès de la môme Crevette, dame de chez Maxim's, ressuscitée par l'A. C. A. D., — des films Eclair, décidément très en forme. Labobine. Un Dernier Mot M. Casanovas Arderius, nous adresse de Barcelone, la lettre suivante : Cher Monsieur, Afin de clore la discussion sur l'état du marché espagnol je vous prie de bien vouloir insérer dans votre journal la réponse aux demandes qui m'ont été faites. « Puisque M. Costa, directeur de l'ancienne revue La Cinematografia Espanola, qui a cessé de paraître, il y a plus de six mois, me demande des renseignements qu'il n'a pu avoir malgré son voyage à Madrid et bien qu'il soit du métier, il est vrai depuis quelque temps seulement, je me fais un véritable plaisir de les lui fournir afin que les lecteurs du Ciné Journal se rendent compte du véritable état actuel du marché cinématographique en Espagne. « Parmi les cinémas qui ont plus de 1.500 places, je citerai quelques-uns qui travaillent en ce moment : Cinéma Imperio, Atocha, 115; Coliseo Impérial, Concepcion Jeronino, 8 ; Trianon Palace, Alcala. « Parmi les maisons de location importantes j'indiquerai : Pathé frères; Caumont; Cinès; J. Curgui; Cox ]} Ca; J.-M. Bosch; A lu j es; Baixas; Médina, Colas J) Cordo; J. Marin, etc., etc. « Quant aux renseignements que j'ai fournis sur les sorties de Barcelone pour l'Amérique du Sud, je n'ai fait que citer ce qu'écrivait la revue Cinéma de Rosario de Santa Fé. « Ayant répondu à tout ce qui m'a été demandé, je considère ma mission terminée et cette polémique complètement terminée. » En vous remerciant à l'avance de votre amabilité, je vous présente, cher Monsieur, mes bien sincères salutations.