Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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83 je citerai les Etablissements Léon Gaumont, la Société des Films et Cinématographes Eclair, la Société des Phonographes et Cinématographes Lux et le Film d'Art. ** Si la plupart des fabriques importantes et des grosses maisons de location se sont jointes au mouvement, il en est quelques-unes, non sans notoriété, qui n'ont pas cru pouvoir y adhérer. De ce nombre est la maison Pathc frères. D'autre part certains loueurs ont refusé d'accepter les conditions proposées. Deux groupes distincts vont donc, désormais, se partager le marché, d'un côté les fabricants et les loueurs liés par la Convention, de l'autre les indépendants. La situation pour être plus claire n'en est pas moins épineuse. Il faut craindre que les deux groupements adverses ne se livrent bientôt, à coup de concurrence, une lutte sans merci et sans précédent. La lettre que vient d'adresser à sa clientèle la maison Pathé et que nous publions plus loin, ne montre rien moins que des sentiments pacifiques. Il semble que de ce côté de la barricade or s'attende à une chaude escarmouche et qu'on s'y prépare avec soin. En tous les cas, l'Association des fabricants se trouve, dès maintenant, en face d'un dilemme : ou elle respectera la Convention qu'elle a signée et elle court le risque d'être battue en brèche par la concurrence libre, ou elle décrétera la réduction des tarifs élaborés et, infidèle à son but, elle n'aura plus de raison d'être Les exploitants jubilent, espérant tirer quelque profit de cet état de choses. Certes les loueurs, devant l'abaissement probable des prix d'achat, se verront contraints de réduire encore leurs tarifs de location. Ce sont eux qui porteront les plus graves blessures. Les exploitants, néanmoins, auraient tort de triompher, car le jour où l'industrie des intermédiaires, tuée par une effrénée concurrence, ne nourrira plus son homme, les propriétaires de cinéma auront alors quelques raisons, obligés de traiter directement avec les fabricants, de regretter ces loueurs-tampons, si je puis m'expnmer ainsi, régulateurs des cours. * ** La Maison Pathé frères adresse à ses clients la lettre-circulaire suivante : Friedrichstrasse 191. Nous avons l'avantage d'informer notre honorable clientèle que dans l'intérêt des exploi tants de théâtres cinématographiques, la Maison Pathé frères n'adhérera pas à l'Association libre des fabricants de films et qu'il lui est impossible d'accepter complètement les conditions de l'Union des loueurs allemands. Etant donné que ce sont les exploitants qui, bien qu'indirectement, forment la «clientèle des fabriques, nous avons préféré la lutte imminente, comptant sur l'appui de tous les exploit tants d'Allemagne. La Maison Pathé est toujours en mesure de fournir, chaque semaine, des programmes complets à succès, sans compter les films humoristiques et les paysages. Enfin, plusieurs loueurs s'étant déjà déclarés prêts à ne traiter, dorénavant, qu'avec la Maison Pathé et ceux des fabricants qui n'appartiennent pas à l'Association tout théâtre sera désormais à même de passer des programmes bon marché et sans concurrence. Espérant que notre attitude sera appréciée de tous les exploitants allemands, nous vous prions d'agréer... etc.. * Un des acteurs les plus célèbres de l'Allemagne, le favori du kaiser, Ferdinand Bonn, passe au cinéma. Il vient de signer un engagement des plus avantageux avec la Nordisk Film Compagnie, que nous félicitons de son acquisition. A la suite de l'initiative du Comité d'agitation de la presse cinématographique, une députation de fabricants s'est rencontrée, la semaine dernière à la Préfecture de Police de Berlin, avec les fonctionnaires chargés d'exercer la censure des films cinématographiques. Des vues (au figuré!) intéressantes ont été échangées de part et d'autre. Berlin possède une entreprise nouvelle de fabrication et d'exploitation de films : la mai son Hermann Rosenblum G. m. b. H., Frit drichstrasse, 10. Le capital est de 39,000 francs, la direction de l'affaire est entre les mains de Mlle Wladyslawa Cusielka, pour Berlin, de M. Moritz Lewin, pour Charlottembourg et de M. Jean Sébastian, pour Hambourg. Hans Bach.