Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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20 ment illégal. Attendons-nous à certaines révélations curieuses; mais n'espérons un résultat bien grand. De même que les autres trusts qui ont dû se dissoudre, le trust cinématographique, s'il est obligé d'en arriver là, obéira à la loi... puis se reconstituera sous une autre forme, et vogue la galère. L'Art de préparer un Congrès Le Congrès des Exploitants de Cinémas d'Amérique vient à peine de se terminer à Chicago, après avoir décidé que le prochain Congrès, l'année prochaine, aurait lieu, à NewYork, que les exploitants de cette dernière ville se mettent déjà énergiquement à la besogne pour préparer ce prochain Congrès. Chez nous — et ailleurs — on dirait: (( Rien ne presse, nous avons grandement le temps ! » Allez donc dire cela à « ceux de NewYork » ! Vous seriez bien reçus. On s'est dès maintenant préoccupé de trouver un local assez vaste et bien approprié, et l'on n'a pas seulement envisagé les commodités et le confort des congressistes, mais aussi les moyens d'attirer et de captiver l'intérêt du public. Les exploitants de New-York estiment fort judicieusement qu'il est du plus grand intérim de la cinématographie d'opérer en communion d'idées avec le public, et tous les moyens vont être employés pour préparer longtemps à l'avance ce public, pour éveiller sa curiosité et le forcer à l'intéresser à l'événement. On va initier le public à tous les mystères de la cinématographie, pendant le Congrès, et on n'aura cesse de le lui faire savoir pendant les longs mois qui nous séparent encore de la h Convention ». Le public est badaud et curieux de son naturel; il est avide d'apprendre quelle merveilleuse occasion de l'aguicher, d'exciter ses instincts de curiosité en le préparant tout doucement pour le grand jour? Le public saura à l'avance qu'on lui montrera, pendant le Congrès, dans ses moindres détails, ci l'art et la manière de fabriquer un ■film cinématographique. Tout un plan d'action est déjà élaboré à cet effet. Le public pourra assister à tout:s les phases de la venue au monde d'un film. J assistera à la rédaction d'un scénario, à la répaitition des rôles, à la mise en scène, aux répétitions, aux prises de vue, au développe ment du film impressionné, au virage, au séchage, au tirage des positifs; bref, à toutes les manipulations. Et on a bien soin de ne pas en faire un mystère. On ne veut pas lui réserver des surprises, comme c'est chez nous l'habitude. On va faire au contraire l'impossible pour qu'il sache qui l'attend, afin de lui donner la fringale d'aller voir si ce qu on lui promet se trouve effectivement réalisé. Eh bien, n'y a-t-il pas dans cette façon de procéder américaine une enseignement dont nous pourrions tirer profit? PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQUE A Los Angeles (Californie) , on a créé une nouvelle société, sous la raison sociale de : « The Ellaye Motion Picture Company » au capital de 50.000 dollars. A Indianopolis, MM. Bolyard, Bakh, Randall et Sutton, ont créé : « The Municipal and Commercial Film Manufacturing Company ». * ** A Saint-Louis (Missouri) , la « Missouri Film Company » a vu le jour. Et dans cette même ville sont venus élire domicile, des succursales du « Universal Film Exchange » de NewYork City et de la « Hoblitt Company » également de NewYork City. * *# L'usine actuelle de la u Selig Polyscope » à Chicago est en train d'être presque doublée. Les agrandissements seront terminés vers la fin du mois d'octobre. La succursale de la « General Film Company » à ALbany a été détruite dernièrement par un incendie. Les pertes se sont élevées à plus de 125.000 dollars. LA " TROUSSE MULTIPLI " — Contient toutes les — distances fixes et animées La demander au " Cinê-Journal