Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 46 — dans les grandes chambres réfrigérantes, dans lesquelles il y a toujours de 5 à 6 mille litres d'émulsion toute prête à servir au revêtement, à la sensibilisation d'environ 600.000 pieds de film. Pour maintenir dans ces locaux la température froide voulue, on dispose de trois machines fonctionnant indépendamment l'une de l'autre et dont la plus grande a une puissance^, telle qu'elle correspond à la production de 5.500 livres de glace à l'heure. Ces machines fonctionnent sans interruption jour et nuit. Dans l'atelier des émulsions, l'émulsion gélatineuse, refondue, après avoir été soigneusement filtrée, est portée sur la bande de celluloïd après quoi on la laisse sécher. Une atmosphère absolument exempte de poussière et un séchage scrupuleusement méthodique assurent une production d'une égalité et d'une régularité qu'il serait bien difficile de perfectionner encore. De fait, les acheteurs du film « Agfa » reconnaissent volontiers que le film cinématographique « Agfa » a atteint un degré remarquable de perfection, en ce qui concerne l'invariabilité de ses qualités. Chaque jour on émulsionne ainsi, dans ce laboratoire, une moyenne de 1 50.000 à 200.000 pieds de film, ce qui prouve une fois de plus l'accueil favorable qui a été réservé au film « Agfa », et c'est concluant, si on considère qu'il y a à peine deux ans que l'usine fonctionne et que la production est en marche. Le film, en larges bandes, revêtu de l'émulsion, passe maintenant dans la chambre noire de découpage, où il est débité en étroites bandelettes, telles qu'on les connaît couramment. Les machines de découpage sont d'une telle précision qu'elles règlent leur fonctionnement au demi-millimètre. Les films sont divisés en rouleaux de quatre cents pieds de longueur, qui passent dans un autre laboratoire, où ils sont soumis aux plus sévères épreuves et à la plus rigoureuse des inspections afin que les petites irrégularités, toujours inévitables lorsqu'il s'agit d'une fabrication en gros, ne puissent être mises entre les mains des clients. On y contrôle aussi strictement la longueur des rouleaux, au moyen d'appareils de mesurage spéciaux, après quoi les marchandises sont emballées. Un pourcentage du produit est envoyé du laboratoire d'essais, dans le laboratoire d'épreuves, pour qu'il y soit examiné au point de DEMANDE 1° Un Opérateur de Prise de Vues ; professionnel accompli, ayant toutes références. 2° Un Chef de Travaux de Laboratoire. Beaux Salaires-h>térêttlai?s laVente -Toutes Garanties Écrire d'urgence au " CINÉ JOURNAL "