Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

81 PETITES NOUVELLES ITALIENNES Les Cinémas souterrains Les Cinémas en Caveaux continuent à être l'objet des rigueurs administratives. On les ferme sans pitié et quelques rares délais ont seulement été accordés, tant à Gênes qu'à Milan et Turin. Cinématographie... et vitriol !... Voici que le vitriol se met de la partie... C'est peut-être pour la première fois qu'il joue un rôle actif en cinématographie, et qu'il fait une victime. Malheureusement, pour un début, le corrosif a fait oeuvre impie et impitoyable. C'est une des plus charmantes et gracieuses figures de la cinématographie italienne qui a eu le triste privilège de créer un précédent lamentable. Elle se nomme Prola Franca... jeune, souriante et radieuse, elle attirait les admirateurs, invinciblement... Et l'épouse de l'un d'eux, une dame Angiolina Serra, mordue au cœur par la jalousie, accomplit le geste tragique qui défigura à jamais la belle et rayonnante jeune femme, dont les yeux admirables sont à jamais clos à la lumière du soileil... Pourquoi aussi être si belle!... Nouvelle Marque On annonce la fondation, à Albano Laziale, d'une nouvelle fabrique, sous la raison sociale de H Ars » qui ne s'occupera, pour l'instant, que de la production de négatifs. On s'agrandit ! La (i Psiche » vient d'agrandir considérablement ses locaux de fabrication. La direction artistique a été confiée à M. Giuseppe Pinto, qui avait jusqu'ici rempli les fonctions de premier metteur en scène. La Tripoli=Film Lorsque se constitua cette société, on avait annoncé que, comme son nom l'indiquait assez clairement d'ailleurs, l'entreprise n'envisagerait que la production de films ayant trait à la campagne tripolitame. Mai5 la guerre, même si elle se prolonge, ne peut durer éternellement et il faut bien qu'à un moment donné elle arrive à son terme. C'est ce qui justifia la question qui se posa tout de suite : « Et après? » La réponse à cette question, après s'être fait atttendre longtemps, vient cependant d'être donnée : lorsque la paix sera conclue, et qu'il n'y aura plus de batailles à filmer, la « Tripoli Films », au lieu de se dissoudre purement et simplement comme on l'avait annoncé, continuera à produire, mais en consacrant son activité à d'autres sujets d'actualité. Une Nouvelle Firme Sous la raison sociale de « Società Cinematografica Romana », il vient de se fonder à Rome une nouvelle entreprise ayant pour objet la location, l'achat et la vente de films et d'appareils cinématographiques. Inaugurations A Gênes vont s'ouvrir très prochainement deux nouveaux cinémas ultra-modernes, au ceiv tre de la ville. L'un d'eux occupera les anciens locaux des grands magasins « Città di Vienna ». ■>•♦•-« Au Pays des Hidalgos Barcelone en Fièvre Je crois bien que depuis l'affaire Ferrer, il n'y a plus eu une aussi grosse émotion que celle qui règne actuellement dans la capitale de la Catalogne, à la suite de la venue de Max Linder, dans les murs de l'antique cité... Accueil enthousiaste, ovation, banquet monstre au grand Hôtel Tibidabo, représen tation de gala, où Max lui-même joue son propre honneur... Rien n'y manque, absolument rien et si notre sympathique ami n'est pas content, c'est qu'il sera rudement dilficile. Le programme?... Extraordinaire, épatant, mirobolant : treize numéros, — chiffre fatidique. — Les artistes?... Les Napierkowska, Mari Marini, Esther d'Aragon, Jane Lise, — du Jardin de Paris s. v. p.! — Mlle Celia Galley (étoile du l'Olympia, de la Scala, du Petit Casino, de Marigny, de Paris, de l'Alhambra de Londres, du KlaW-Theatre de New-York et des pricnipaux théâtres de Berlin, Vienne Munich, Rome, Madrid, Milan, Monte-Carlo, Nice, etc., etc., [dit le programme tout au long) , Angelina Villard, une diva andalouse, etc. On jouera?... De tout, et on dansera aussi. « Pédicure par Amour », « Mariage au Téléphone », « La Danse de l'Ours », ■« Danses Orientales »... Bref c'est fantastiques. Heureux Max Linder!...