Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

La Camargo Interprété par : M. DEHELLY, Sociétaire de la Comédie Française MUe DIDIER, del'Odéon M. TALLIER, de l'Athénée Le scénario de La Camargo a été tiré du poème dialogué d'Alfred de Musset, Les Marrons du Feu, composé en 1829, et publié dans le recueil de ses « Premières Poésies ». L'auteur, qui n'était alors qu'un adolescent, a présenté son œuvre au public dans un prologue plein de verve et d'esprit : « Mesdames et Messieurs, c'est une comédie, « Laquelle, en vérité, ne dure pas longtemps. « La pièce, à parler franc, est digue de Molière. « Qui le pourrait nier ? Mon groom et ma portière, « Qui Vont lue en entier en ont été contents. « Le sujet vous plaira, Seigneurs. . . « N'allex pas nous jeter surtout des pommes cuites, « Pour mettre nos rideaux et nos quinquets ît bas. « Nous avons pour le mieux repeint les galeries. « Surtout considère^, illustres Seigneuries, « Comme l'auteur est jeune, et c'est sou premier pas. » En présentant aujourd'hui La Camargo au public, le Film d'Art croit pouvoir lui dire à son tour : Le Film vous plaira . . . sans avoir à partager pour l'écran les craintes du poète pour les rideaux et les quinquets, car, si, avec Les Marrons du Feu, Musset faisait son «premier pas», et ressentait de ce fait l'inquiétude naturelle aux débutants, il n'en saurait être de même pour le Film d'Art, qui, lui, poursuit une carrière depuis longtemps fertile en succès, et ne doute pas d'en remporter un nouveau avec La Camargo.