Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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7 — accompagner Notre-Dame de Paris. Ceux-là échaippent à la critique par l'innocence même de leurs prétentions. On m'assure que le public du cinéma peut encaisser de pareilles « mesures ». Si cela est vrai, je le regrette pour lui, mais je ne crois pas qu'il son si bête. En tout cas, les bons esprits penseront que nos directeurs de cinéma-théâtres doivent s'élever au-dessus de la médiocrité des spectateurs et que le cinéma ne peut que souffrir de ceux qui le condamnent aux médiocres. (A suivre.) — _^.^ LE M A ETRE DE FORGES SIMILITUDE DE TITRES La Société Le Film d'Art (Delac et C") et la Société Eclair portent à la connaissance de la clientèle que, par le fait du hasard, elles comptent toutes deux éditer un film intitulé Le Maître de Forges. Le Maître de Forges de Georges Ob'iet, édité par le Film d'Art, avec Mme Jane Hading et Gérard, et le Maître de Forges de MM. Dumersan, Gabriel et Brazier, édité par la Société Eclair, avec le concours de MM. Duquesne, Gautier et Dubosc, sont deux sujets ne comportant aucune analogie. SAVOIA = FILMS L'Esprit du Mal Jeunes époux, le marquis René d'Ormeville et sa femme goûtent le vrai bonheur. La fatalité veut qu'apparaisse la belle cousine du marquis, Adrienne de Crévecœur. Sa beauté enjôleuse a tôt fait de tout détruire. La lutte est courte, il succombe vaincu. Le hasard seul trahit les coupables et dans une scène tragique, la malheureuse épouse veut chasser la voleuse d'amour. Mais l'ascendant d'Adrienne sur René est tel que c'est elle, l'innocente, qui doit s'en aller. Coup trop dm pour sa faiblesse, elle tombe gravement malade. Impitoyable, Adrienne veut que l'obstacle qui gêne son bonheur disparaisse à tout jamais et elle réussit à convaincre René. Le drame s'accomplit, mais le malheureux a laissé sur les lieux du crime la preuve de son forfait. Il n'a plus qu'à mourir pour éviter le châtiment et Adrienne, qui se sent également perdue, le suit en affirmant d'une façon particulièrement dramatique son amour jusque dans la mort. Très gros sucfcès de la Savoia-Film. AU SYNDICAT FRANÇAIS Directeurs de Cipatograpfies Paris, 26 septembre 1912. Le Syndicat Français des Directeurs de Cinématographes, répondant à la convocation de son Président, s'est réuni mercredi dernier, 25 septembre, à 2 h. 30 précises de l' après midi, à son siège social, Palais des Fêtes, 199, rue Saint-Martin, à Paris. Etaient présents: MM. Brézillon, Marin, Ferret, Marquer, Brion, Maillot, Regairaz, Marchai, Boissel, Garidon, Timmermans, Justrabo, Roux, Re gerat, Cathelin, Liautey, Dornoy. Excusés: MM. Prieur et Jallon. MM. Meillat et Lichtenberg avaient été délégués auprès des collègues de l'Association des Exploitants cinématographiques de Karlsruhe pour les piloter à Paris On examina d'abord la question de la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie, en formation à Paris. M. Brézil Ion, président du Syndicat Français des Di recteurs, fit part à l'Assemblée d'une visite de MM. Demaria, Kastor et Kahn, ayant pour but d'offrir à notre Président la viceprésidence de la Chambre Syndicale Française. M. Brézillon lut une lettre de M. Demaria, que nous publions ci-dessous in-extenso, et donna quelques explications sur l'organisation de la future Chambre Syndicale Française. LETTRE DE M. DEMARIA Paris, le 10 septembre 1912. Monsieur Brézillon, président du Syn dicat des Exploitants du Citn lographes, rue Saint-Martin, Pans. Monsieur, Au cours de la réunion que nous avons eue samedi dernier, nous avons décidé de réserver dans le Bureau de notre Chambre, une place de vice-président à un Exploitant, et, à l'unann ilé, notre choix s'est porté sur vous. j'en suis particulièrement heureux, eu; connais la grande expérience que vous avez citoutes les questions qui intéressent notre corporation, et pour lesquelles votre concours nous sera des plus précieux Je vous remets donc ci-inclus un extrait de nos statuts tels qu'ils ont été déposés à la Pré