Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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10 fcclurc de la Seine, ainsi que la liste de noire Bureau aetuel. Vous verrez que nous avons avec nous les personnalités les plus marquantes de l'industrie cinématographiques, et que nous avons cherché à en représenter les différentes bran ches dans notre Bureau. Je me permets d'espérer une bonne réponse par un prochain courrier; d'avance je vous en remercie, et vous prie de vouloir bien agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués. Le Président de la Chambre Syndicale, J. Demaria. M. Brézillon expliqua à l'Assemblée les considérations qui avaient provoqué le choix de M. Demaria comme président de la nouvelle organisation. Il dit que nul autre, mieux que l'éminent constructeur, n'était susceptible de grouper avec plus d'indépendance les différentes spécialités de la cinématographie. Il déclara que la présidence ne saurait échoir en mains plus expertes et plus impartiales. Lea directeurs présents se rallièrent absolument à l'opinion de leur Président. On discuta longuement et il fut enfin convenu de nommer trois délégués pour collaborer a la rédaction des statuts de la Chambre Syndicale On procéda au vote: MM, Brézillon, président du Syndicat Français; Meillat, trésorier; Justrabo, conseiller, furent élus délégués, et Ferret, secrétaire adjoint au Syndicat, suppléant. Le Syndicat Français des Directeurs prit la décision de conserver entièrement son autonomie, au point de vue professionnel, tout en collaborant avec la Chambre Syndicale, à l'étude de toutes les questions d'intérêt général. Le Syndicat Français des Directeurs de Cinématographes voit dans la Chambre Syndicale Française une sorte de bureau consultatif, un organe centralisateur dans le sein duquel un certain nombre de délégués de la corporation pourraient délibérer avec indépendance et prendre des décisions utiles. La question de la Chambre Syndicale étant vidée, on parla du consortium, et de l'intérêt qu'il y aurait à assurer dans cet établissement une discipline plus ferme, afin de donner à tous les éditeurs un maximum de garantie. I! fut convenu de donner à un membre du Syndicat la direction de la surveillance des services de projection, des nouveautés au Consortium, le lundi et le mardi. MM. Meillat, Maillot, Brion, Justrabo, j\.egerat acceptèrent volontiers de se partager cette responsabilité, ce dont le Syndicat leur exprima toute sa reconnaissance. Il fut en outre entendu que dans le but de grossir le patrimoine du Syndicat, il serait perçu à l'entrée du Consortium une somme de 25 centimes par personnes pour les membres du Syndicat, leur famille ou employés. Le droit d'entrée resta fixé à 1 franc pour tous les autres cinématographistes. La séance fut enfin levée, et les membres du Syndicat Français se séparèrent. Le Secrétaire-adjoint, Ferret. ■ • ■ Un Conseil d'Ami J'ai eu le plaisir de voir Le Roi de l'acier, et bien que je m'abstienne toujours de conseiller mes amis, je ne puis résister au désir de leur recommander cette œuvre, magistrale à tous points de vue. Il faut le dire, c'est un des plus beaux drames sociaux qui aient été présentés au public, non seulement au cinématographe, mais au théâtreBien que la Compagnie Vitagraph soit américaine, elle ne « bluffe » pas en prédisant que cette œuvre sera son plus gros succès, ce qui n'est pas peu dire. Le Roi de l'acier a déjà sa place parmi les rares chefs-d'œuvre de la cinématographie. VlDI. ^-•♦•-^ Un Maire... peu ordinaire! C'est celui d'Epernay! Certains de ses collègues interdisent certains films... pour certaines raisons dans lesquelles la raison intervient pour peu. Mais lui ne s'arrête pas à d'aussi vagues considérations. Le cinéma le gêne: il interdit purement et simplement le cinéma dans la bon.ne ville d'Epernay, sous prétexte — il commence à être temps — que la Salle des Fêtes, visée par son interdiction, est dangereuse au point de vue incendie. Or, il y a douze ans qu'une commission municipale a prescrit les transformation nécessaires à la sécurité de la salle. En tout cas, pourquoi généraliser une interdiction et priver Epernay de spectacle cinématographique? Le théâtre municipal souffrirait-il de la concurrence des films?