Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 23 — là une incertitude, un danger constitué par la diversité des appréciations qui pourront sa produire suivant le point de \ ù se placeron! ceux qui s'attribueront la mission d'apprécier. Ce danger serait suffisant pour justifier l'alarme iiui s'est produite dans la corporation tou! entière. H faut dire toutefois que l'émotion souleyée a eu surtout pour cause la question do principe, la question de moralité mise en avant par les attendus des arrêtés intervenus. Eh quoi : le cinéma, le spectacle de famille entre Lops, que dis-je? Le spectacle qui seul entre tous puisse prétendre à ce titre, le cinéma accusé d'immoralité, suspecté de suggérer des idées malsaines et dangereuses? n'est-ce pas là vraiment une accusation douloureuse, profondément injustifiée : Avec une production si considérable, qui foprnissenl peut-être cent maisons d'é lition, donnant chacune 5, 6 films par sep aine qui sont représentés partout, avez-vous souvent constaté qu'il y ail eu quelque chose qui sérieusement ail pu choquer la moralité du public ou dont la concluison ait pu paraître réprëhensible ? Peut un n dire autant des cafés-concerts malsains et immoraux et je soulève ici un coin du voile qui cache les dessous de celte affaire] que vous laissez si parfaitement tranquilles? Le cinéma est un spectacle qui a fait assez se* prem es pour que tous ici, pères de famille de Loules les conditions sociales, dous y conduisions tes nôtres en toute confiance. J'insiste sur ce point parce que la question de moralité • ! primordiale pour ceux au nom de qui j'ai man dal de parler el véritable ni n'y a-t-il pas li su d'être péniblement impressionné dé voir au jourd'hui un ministère public traîner en justice l'œuvre si sage el si prudente, l'œuvre si m ■ raie du ( inéma, en même temps qu'on veul supeudre au-dessus de sa tûle une vieille épéa rouillée détachée d'une panoplie, où vo.us n'aviez pas le droit, Monsieur le Maire d'il. de la prendre ! il y a nue autre considération qui vient aug menter la complexité du débal : Ce sont h magistrats municipaux qui chacun dans leur commune vont décider si les Qlms sont a tables ou non. Nous verrons dune tel (Uni cril ici et ailleurs déclaré excellent. Celte d versité dans la législation ne sera-ce p plus réel danger pour les industriels? Car nient pourront-ils savoir s'ils peuvent éditer, acheter, projeter tel ou tel film alors qu'ils courront le risque après ."ai représentations de li' voir interdire par un magistrat plus nu moins sévère? C'esl ee qu'un des établissements les plu* importants, la .Maison Gaumont, indique i une lettre dont je vais vous lire un extrait. « Nous avons bien reçu vus lettres que non avons lues avec tout l'intérêt que nous chons à la grave question posée municipaux dont vous nous parlez. Nous n vons certes pas besoin de vous dire que partageons entièrement les sentiments des exploitants, c'est-à-dire que nous trouvons missibles que la censure soit rétablie uni ment contre le cinématographe el surtout que MM. les maires décidenl suivanl leur | p lion personnelle, ce qui peut trop facilemenl équivaloir à leur bon plaisir. Il ne peul ACHAT ET VENTE DE NÉGATIFS FRIEDA KLUG Galerie Nationale Scala C TURIN