Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 26 — admis no nplus que ce qui esl [oléré dans le Nord soil défendu dans le Midi; s'il doil y avoir' une censure pour nos spectacles, elle doil être exercée par une autorité qui décide pour le territoire français toul entier. Mais, encore une fuis, nous ne voyons pas pourquoi nos s] eraienl seuls à subir cette entrave : liberté. » Nous verrons que la loi a prévu une autorité générale qui prime toutes les autorités municipales particulières. J'ai là. dans mon dossier, d'autres lettres de mais ms égalemenl importantes, égalemenl préoccupées des menaces d'interdiction qui nous occupent. Vous savez à la suite il" quels incidents certains maires, à la bête desquels s'esl trouvé M. Herriot, main' de Lyon, ont pris des arrêtés sur la question. Dans l'immense production des éditeurs, les films 1rs plus a] ; du public sonl ceux qui représentenl des faits de I niaine; ce qui a amené la création d'un genre le journal, tel que le Pathé-Journal. le Gaumont-Journal, qui esi le journal vivant que l'on profjetle sur l'écran, à la grande satisfaction du public. Parmi les faits de la semaine ainsi reproduits s'esl trouvée la capture des bandits en automobile i iarnier el Bonnot. Cette capl ure aj anl été opérée la nuit, le lilm était forcémenl très incomplel el un industriel a eu ridée d'y renié dier avec son théâtre, ses artistes el de reconstituer ce qui aurail pu se passer, ce qui avail du se passer, derrière les murs de la maison où les bandits ëtaienl cernés. El c'esl ce film ainsi truqué qui a provoqué le premier arrêté. Quand M. Herriol en a pris l'initiative, eu une vive émotion à Paris. M. Lépine qu, vous le savez, étudie avec beaucoup d< toul ce qui a rapporl à la question des 1res; qui avail le premier le devoir d'apn loi que nous verrons toul à l'heure, d'autoriser ou de défendre en vertu du décret du 6 janvier 1864 les repréa nlations, interpellé au Gonéeil municipal de Paris à ce sujel el en réponse à celte interpellation il a fail connaître son sentimenl dans une note qui a SI '■ reproduite par les journaux el dont je vais vous donner lecture. « Le Préfel de Police n'a pas cru devou prendre, à l'exemple des maires de certaines villes, des arrêtés interdisant dans les cii lographes ouverts au public, les exhibitions de toul film reconstituant des exploits de bandits. En effet & Paris el dans le département de la Seine, les spei tacli cinématographiques, qui ne peuvent s'ouvrir sans l'autorisation du Préfel de Police, ne sonl jamais autorisés qu'à la condition, spécifiée dans l'arrêté de ne représenter aucune scène susceptible de porter atteinte à la morale ou à l'ordre public. Il va sans dire que les films reconstituant des exploits de bandits rentrent dans cette catégorie. « Lr> directeurs de cinématographes peuvem I ne Sire mis en demeure, el le fait s'esl déjà souvent présenté, de rayer de leurs programmes l'exhibition de certaines si eue-, .-mis peine du retrait de leur autorisation. Dans ces conditions un arrêté proscrivanl par voie de dispositions générales cerlaim s m J.=R. STAFF A Propriétaire de ENTREPRISE CIHMPPf E HËNUQQŒ TARIS, 3, Rll3 Gretry, PARIS (Près de l'Opêra-Comique Siège Central ; RIO = de=JANElRO 179-183, AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == Porto Alegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORDISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin Toujours S2heîeurs de toutes les NOUVEAUTES, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n'AOHÈTE cfe FILRÏS DE STOCK \t!resses Télégraph : STAFFA-R'O-de-JANEIRO — JACOROSA-PARIS