Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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29 Des d'un genre déterminé paraîl inutile el de plus dangereux, » inutile, puisque, on vienl de le voir, la préfecture intervienl efficacement chaque fois qu'un l'ail répréhensible lui psi signalé; el s'il o-i vrai qu'elle peul ne pas être avisée de certaines infractions individuelles, quand on songe au nombre 1res élevé de cinématographes existant à Paris, ce n'esl pas un arrêté général qui les lui fera < onnaître. » Dangereux, car un arrêté général ne p,eul avoir plein effet que s'il a été consacré par des décisions judiciaires. <>r il esl évidenl que les directeurs des établissements contesteront, dans les i as douteux, le bien fondé de la poursuite e| que les tribunaux leur donneront parfois raison. » L'arrêté général sera donc m'oins efficace que tes mesures particulières, el c'esl ce que le l'ivivi de Police a voulu éviter par un arbitraire bienfaisanl .il n'esl pas de ceux que les mois effraient. » Je dois dire qu'à Paris le régii les théâtres esl soumis à des dispositions législatives plus sévères qu'en province. Voici M. Lépine qui. à ce moment, prévoil les difficultés qui vonl naître el m' refuse à suivre l'exemple du maire il'1 Lyon. Entre temps, di divers côtés, la question a été soumise à un examen sérieux ■<'! certains maires uni été à ec poinl impressionnés par .<:.• arguments qu' mililaienl en faveur de la liberté qu'ils n'im! ps; hésité à déchirer sponlanémonl les arrêtés prêt~ à être affichés. Ce fui le cas du général Goiriiinl. maire de Nice, qui a reconnu avec raison qu'il ne lui appartenail pas de préjuger de la question avant ceux à qui la loi donnail mis. sion de se prononcer el qu'il convenail d'attendre que le Conseil d'Etat, saisi de la question par le Syndical des Exploitants Cinématographiques du Sud-Est, ail statué sur le recours formé. .le disais toui à l'heure que la difficulté d'ap> prédation constiuait un premier obstacle pour l'application de l'arrêté. Kl j'ai là l'opinion da quelqu'un qui au poinl de vue technique était qualifié pour se prononcer, M. Bureau, direcleur d'un de nus plus importants journaux spéciaux, dans une lettre ouverte » adressée à m. Herriot, disait ceci: « Dois-je donc désormais, M. le Maire, vous présenter, avani leur passage, tous 1rs films qui' je compte présenter à mon public? Allezmiiis déléguer un commissaire censeur dans les cinémas de voire ville pour nous indiquer ce qui rsi bon de ce qui n'e l'est pas? Allez-vous redonner à la vieille Anastasie ses ciseaux démodés ? « Si oui, diles-le nettement M. le Maire. Pour être juste, cl vous savez l'être, vous serez obligé d'étendre un peu loin votre bras « inquisilorial »', ci Mais toucherez, sans le savoir, cette liberté île la pressé dont vous êtes te partisan le plus loyal, puisque vous aime/, la légalité. Que fonl vos journaux, si ce n'e I précisément traduire par l'image photographique el le reportage sensationnel, affolant, romantique, le exploits des grands bandits? Ces héros de l'anarchie criminelle ne se sont imposés que par les suggestives informations des grands quotidiens, qui sont, en l'espèce, les gros coupables. Nonne sommes que des photographes, eux sont des commentateurs. Entre leurs articles ci nos films il y a le plus profond abîme ». A l'appui de celte lettre je citerai un exemple venu à mes oreilles : l'n exploitant cinématographique de Salon (Bouches-du-Rhône) s'est. vu interdire un Qlm; il esl allé voir M. le Maire pour lui demander la raison de celle interdiction : il lui fut répondu: « Votre Qlm esl immoral ». Avec une bonne franchise toute méridionale il demanda : « L'avez-vous vu? » Le maire fui oblige de reconnaître qu'il ne le connaissait pas: le commissaire de police non plus. Sur la demande de l'exploitanl le maire consenti! à voir le film el ne put que déclarer : « Votre film n'a rien d'immoral ». J'attire votre attention sur ce pelil incident qui a sa portée philosophique. M. le Président. — Je ne désirerai pas paraître vouloir abréger votre plaidoirie; mais il est enlendu que la grosse difficulté sera de savoir qui doit apprécier si un film est moral ou non. Nous pourrions donc passer à la discussion de droit. M" Miane. ■ — Cependant, vous voudrez bien nie permettre quelques remarques au sujet de la bizarrerie de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Voici des arrêtés qui ont été pris ,i Lyon, Marseille. Aix. Avignon, Montpellier, LUI 1 EU Iv3 • dans votre intérêt, employez „es apparais Vous serea, émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — lUëtreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint=Denis = PARIS = = =