Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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_ 30 etc. A la suite de la protestation adres ée au Conseil d'Etat, aucun magistral n'a jugé à propos de poursuivre, aucun procès-verbal n'a été dressé. M. le maire d'Hyères a seul donné l'ordre il«' poursuivre non pas parce qu'il avail jugé immoraux de lui-môme tels ou tels (11ms; il ne les avail pas vus! le commissaire de police, qui lui iiini plus ne les avail pas vus, a condamna les films sur la vue du simple programme à la lecture des i lignes expliquant le scénario. Permettez-moi de vous dire en toute liberté qu'au lieu de prendre cette initiative uum <>■.,. . se, en tous cas inconsidérée, M. le maire aurail peut-être bien fait de laisser sa plume dans l'encrier ei de ne pas ternir d'une tache la robe blanche du cinéma. Je vais en arriver rapidemenl à la question de droit, comme vous le demandiez tout-à-lneure, M. le juge; j'avais cependant apporté uni série d'articles 1res intéressants parmi lesquels je choisis celui dans lequel Henri Rooheforl critique, avec sa verve habituelle, l'initiative prise par certaines municipalités : ■< Ce n'esl plus la direction des théâtres qui émonde, châtre ei passe au caviar les drames, vaudevilles, opérettes et comédies; ce sont les préfets el les maires; ce qui revienl exactement au même. En ce momenl les tondeurs de chiens el coupeurs de chais littéraires en veulenl principalement aux cinématographes el demandent à M. Lépine d'interdire les pantomimes représentant des scènes plus ou moins terrifiantes, comnn -nais, cambriolages el batailles entre « Il esl vrai que lesdits maires el lesdits préfets aulorisenl souvenl li courses de taureaux, avec mise à mort d'hommes ■ vaux traînés suc l'arène, le ventre ouxert. Si i spectacle des 'Garnier ei des Bonnol attaquant es mais* ns de banque esl d'un exemple dangereux pour la jeunesse, il faul étendre i interdit tion jusqu'aux i epri ns des p comme le Courrier de Lyon, Trente ans ou la vie d mi Joueur, ej Carmen. a il esl donc incompréhensible qu'un lais -i. maires de province donl les capacités intellies -nui souvenl remarquablemenl inféi rieures, le droil d'apprécier la moralité d'un ouvrage dramatique el le danger qu'il peul faire courir à L'oi are si cial. El cel arbitraire esl d'autanl plus incompréhensible que les personnages des cinématographes sonl muets el ne s'exprimenl que par gesti s, ce qui supprime loule inconvenance de langage. «i .le ne vois pas beaucoup, d'ailleurs, en quoi la reproduction de l'attentai commis contre l'encaisseur Cabj peul inciter les gens à le renouveler sur d'autres. A ce compte-là, il faudrail également faire défense aux journaux de raconter dans leurs colonnes les crime qui accomplissent journellemenl dans Paris et ailleurs. On ne sait plus alors où cel ostracisme s'arrêterait. » J'ai également des articles où la question esl examinées sous touli ices: de M. Mieignen, RIEN NE TOURNE Le convertisseur se rret en marche auc tomatiquement dès que les charbons de la lampe entrent en contact. La surveiW lance de la lampe ebt la même que d habitude Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveillance, ni l'entretien coû = teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARIF Nc 124 11, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Tèlèphonss: S86-10 (Paris), 92 (Suresnes). Télég. : HEWITLIGHT-SURESNES