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de M. Benoil Lévy donl je demande la permis, sion de vous lire un extrait :
« D'abord, mi ne ail pas où commence ni où s'arrête le droit de montrer un film « qui reproduil des crimes ». S'agit-il des crimes commis joui nellemenl ? S'agil il au -i de • ; rimes qui fonl pai lie d'un so cai ioV et alors dà limite, el t,ui di termine! a cette limite ?
« Quant aux crimes commis journellement, ii esl i \ idenl ii1"' le ' inéma le ie\ i a pas les reconstituer pour éviter le sorl actuel des Qlms qui représentent les exploits de la bande Bonnot. Et pourtant il esl absurde de penser que tout le monde a pu lire dans les journaux le compte-rendu détaillé de ces crimes. »
El là. j'arrive à la deuxième difficulté : la question de savoir où commence et où .s'arrête le liim subversif: qu'est-ce que le film subversif? Vous dites que c'gsl celui qui représente les agissements criminels. C'est là quelque chose de vague, d'incertain sur lesquels ne qous renseignent pas les termes des arrêtés, copiés les uns sur les autres. S'agit-il des crimes actuels commis journellement ou de ceux intei prêtés par des artistes d'après un scénario? Voici ce qu'écrit sur cete question M. Benoit Lcvy :
« Les « Amis de Paris » demandenl cetlo semaine que l'on mettent fin aux indiscrétions judiciaires qui permettent aux journaux de publier au jour le jour ce qui se passe dans les instructions criminelles et de reproduire les traits des criminels arrêtés. Parfaitement... mais
que ces mesures d'assainissements soiëni appli cables à tous : journaux, revue . théâtres, cinémas.
•< S'agit-ii aussi des scénarios qui contiennent un crime?
Que l'on supprime Antony à la Comédier. ;urM' e .... ça (îhil p'ai un as: issinat.
ii Que va dire M. Herriot ou bien le maire de !■ j uiii y si uous passons cette semaine les Mysi tes de l'aiis? Joués en toute liberté à l'Ambigu pourront-ils être interdits au cinéma?
ii Je ne prendrai pas d'autres exemples: ils se présentenl en masse à l'esprit de toutes personnes qui uni l'habitude du théâtre el du roman.
ii La presse a généralement approuvé la mesure qui atteint le cinéma sans se douter que. demain, (el maire pourra tout aussi bien in l ci dire" la vente dans sa commune de tel journal qui contient des détails (avec ou sans illustra^ Lion sur tel ou tel crime » .
Kl puisque M, Benoil Lévy fait ici une observation qui me paraîl juste, permettez-moi de \ eu., | arler de l'initiative prise par un de nos grands journaux quotidiens. Le Malin dans ses numéros des 5 el 6 juillet dernier a publié les mémoires <i\\ célèbre Garnier. Celui-ci a, de sa propre plume, rédigé les feuillets qui paraissent dans les numéros précités du Matin el en tête de cel article, le rédai leur du journal écril textuellement ceci :
« Ce document est destiné au public. En lo
Itala=Film\
PROGRAMME DU 11 OCTOBRE 1912
Le "Pédicure a hérité
Comique. — Affiches. — 182 mètres
Se procurer à déjeuner, Voilà le hic !
Comique. — Affiches. — 132 mètres
PROGRAMME DU 18 OCTOBRE 1912
Tu me la paieras (Gribouille)
Comique — Affiche. — 125 mètres
C'est lui... et c'était l'autre
Comique. — Affiche. — 216 mètres
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