Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 43 laquelle le maire n'a plus d'autorisation depuis 1791. Seul, le ministre, à Paris, el les préfets, dans les départements, peuvent exercer leur autorité. Vous le savez, Monsieur le Jugé, pendanl une certaine période, les ministres prenaient l'avis d'une commission composée d'employés spéciaux nommés par eux. G'étail la censure, qu'on a popularisée sous le nom ridicule d' ' Anastasie ». Depuis i 902. cette commission a été supprimée. Donc, en principe, le ministre autorise tout, se réservanl seulemenl dintervenir en cas de scandales ou d'atteinte à la morale. Les films représentés à Hyôres el trouvés ici subversifs ont été représentés à Paris, où le Ministre de l'Intérieur n'a pas cru devoir les interdire; or Dalloz, 3482) « Lorsqu'une pièce a été autorisée par l'autorité supérieure, un maire n'a pas le droit d'obliger un directeur il'1 spectacle à recourir à son autorisation pour la faire représenter, o Donc :es films ayant été représentés el autorisés à Paris sont autorisés pour toute la France. Je crois avoir examiné d'une manière très nette toute cette question, Je dois cependant ajouter un mol pour protester hautement coû tre le reproche qu'on a l'ail dans une certaine catégorie de public aux exploitants cinématographiques de profiter des circonstances qui pouvaienl être propices pour l'aire de l'argent en représentant des films immoraux. L'intérêt des directeurs de spectacles cinématographiques n'est pas d'entrer dans celle voie; leur public esl un public de famille dont ils connaissent depuis longtemps les goûts comme les idées e! qu'ils s'efforcent de satisfaire. On a dit aussi qu'il faudrail au cinéma des spectacles pour les enfants... je le souhaiterai aussi, mais est-ce une raison pour traîner le cinéma devant les tribunaux? incontestablement, uni' évolution s'esl produite dans les goûts du publie, qui réclame des scénarios moins enfantins, el pour les satisfaire les éditeurs se sonl adonnés à un genre dramatique, un peu noir peut-être, mais qui plail : el il esl difficile d'admettre, quoiqu'il en,soit, parce qu'un grincheux a cru devoir m;!1 apprécier le programme de» quelque établissement, qu'on puisse en demander raison à l'industrie tout entière. Du reste, des tentatives ont été faites pour donner satisfaction aux pères île famille. M. Ri chebé, présidenl du Syndical des Exploitants du Sud-Est, a pris l'initiative de créer des matinées enfantines le jeudi, avec programmes spéciaux; mais tout comme ceux qui ont essayé de le suivre dans celte voie, il n'a pas abouti el il a fallu cesser, devant l'indifférence et l'abstention du public. Les pères de famille auraient dû cependant encourager celte initiative. L'intention du cinématographe n'est pas du toul d'entrer dans la voie oi'i les maires s'efforcent de leur barrer la roule; son intérêt lui commande de rester un spectacle de famille ; poinl n'esl besoin de gendarme pour l'empêcher de faire ce qui n'esl ni dans ses vues ni dans son programme et vous pouvez lever toutes vos interdictions, Messieurs les Maires, en toutfl tranquillité d'âme. La morale el La dignité du public ne courrent aucun risque aux spectacles du cinématographe il en sera de même aussi demain lorsque la Justice s'étant prononcée aura jugé vos arrêtés illégaux el refusé de les appliquer. Nous vous demandons. Monsieur la Juge, d'exercer pleinement voire droil de contrôle, de dire que nous ne devons pas être mis en suspicion, traités en parias, censurés; do dire, que honnête industrie, nous avons le droil fi la liberté comme tous les spectacles de France. .le demande donc l'acquittement pur el simple de M. (iiraudon. .1/. le Président. — Vous me remettre/, des conclusions avec indication de Imiles références. L'affaire est mise en délibéré: le jugëmbitl sera rendu à la première audience qui aura lieu dans un mois. i£<M$M$M>*^M$^^^ L'Union Amicale du Cinématographe Société Mutuelle des Employés de toutes Catégories du Cinématographe Siège social : 26, Bd de a Villette, PARIS Informe MM. les Exploitant. Editeurs, Loueurs, qu'elle lient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière île présenter les offres d'emplois au sièsre social. — Le Secrétaire : Serant 1 ^iTriiiianaffîM EMPIRE )ire WELT KALEM BIOGRAPH LUBIN M, P. SALES AQENCY Limited VENTE DE FIMLS : 86, WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Trévi e. PARIS = Télép. : 234 = 8C. = Adr. Tél. KALUBIO-PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Toutes nos Vues sont impressionnees exclusivement sut "Pellicules Eastmann Kodak"