Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

— 47 PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQDE Un Rappel pos ible... C'est peut-être vrai, comme c'est peut-être controuvé... Toujours est-il que la rumeur court, aux Etats-Unis que, si la « Motion Picture Patents Company » succombe dans le procès que lui intente le gouvernement fédéral aux fins de dissolution, la Société en question sera obligée de restituer aux exploitants les deux dollars de droits hebdomadaires qu'elle leur avait imposé et ce, avec effet rétroactif pour toute la durée des quatre dernières années écoulées. Il s'agirait alors tout simplement d'une bagatelle à rembourser, cinq millions de dollars environ, un rien, quoi! puisque cela ne dépasserait pas 25 millions de francs... Cela se réalisera-t-il?... Il convient, avant de pouvoir affirmer quoique ce soit de précis, d'attendre les événements. * ** Sarah et la Postérité De quelle Sarah pourrait-il s'agir, si ce n'est de notre Sarah nationale? Donc, la grande actrice, écrivant à un de nos confrères américains, exprime avec enthousiasme le contentement qu'elle éprouve d'avoir pu voir enregistrer par le film son jeu magistral dans la pièce Reine Elisabeth. « C'est avec un sentiment de profonde gratitude, dit-elle, entre autres, que je me retourne vers le Dieu qui octroie le génie, afin de le remercier d'avoir accompli ce merveilleux miracle, d'avoir donné à l'homme le pouvoir de transmettre à la postérité le plus grand succès de ma carrière: la Reine Elisabeth... C'est pour moi une grande joie de savoir que mon chef-d'œuvre se trouve à la portée du peuple entier, dans tout l'univers, et j'espère qu'il sera apprécié avant que je n'ai disparu d'icibas, et encore longtemps après... » C'est tout de même curieux que ceux qui s'amusent au petit jeu de faire des enquêtes sur le cinématographe, en s'adressant de préférence aux profanes, à ceux qui ignorent tout de la chose, n'aient jamais eu l'idée de solliciter l'opinion de Sarah! * ** Plus fort que... Wlacaural... Il existe à Long Island (Etats-Unis) , une brave dame qui souffrait terriblement d'une maladie nerveuse, contre laquelle tous les ef forts des médecins restèrent vains. On la considérait comme incurable. Or, au mois de mars 1910, la dame en question s'étant rendue pour la première fois dans un cinéma, crut s'apercevoir, après la séance, que le spectacle avait exercé sur ses nerfs un effet calmant et salutaire. Elle retourna donc au cinéma et finit par y retourner tous les jours. Au bout de quelques mois, elle se sentit soulagée à tel point qu'elle pouvait se considérer comme presque guérie. Mais elle avait pris l'habitude du cinéma a un point tel qu'elle ne put plus s'en passer, et dernièrement elle déclarait à un de nos confrères du Moving Picture World, de NewYork, qu'elle se considérait comme la détentiice d'un record, celui de la fréquentation du cinéma, ayant, depuis fin mars 1910, assisté très exactement à 820 séances cinématographiques. Elle ne se ressent plus de ses troubles nerveux et elle continue à aller au cinéma, non plus pour faire une cure, mais bien par pur plaisir! Qui eût cru que le cinéma, rival du docteur Macaura, pût réaliser des miracles... thérapeutiques? L'Utile et l'agréable Le Comité des Fêtes de la Ligue des Exploitants de NewYork a trouvé un moyen pratique de se créer les ressources nécessaires pour organiser le prochain grand Congrès National qui aura lieu à New-York dans le courant de l'été prochain. Il s'occupe activement de l'organisation d'un grand bal, qui aura lieu le 14 novembre prochain, au <( Palm Garden ». Toutes les sommités du monde cinématographique américain ont été 'conviées à participer à cette fête, qui promet d'être grandiose. Tous les présidents des « Ligues d'Etat » ont promis d'y assister. Le bal proprement dit sera précédé d'une grande séance artistique, à laquelle participeront les artistes les plus en vogue des troupes cinématographiques, entre autres la plupart des actrices et acteurs de la Vitagraph, de la Lubin, de YEssanan, de la Selig, etc., etc., qui ont d'ores et déjà promis leur concours. A noter que le public qui s'intéresse à la cinématographie sera admis à cette soirée qui, certainement, donnera une superbe recette, que la Ligue des Exploitants saura certainement employer au mieux des intérêts de la cinématographie. L'idée est-elle mauvaise?