Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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Blancljette de M. Eugène BRIEUX. de l'Académie Française Interprète par : M. BERNARD, de la Comédie Française et Mlle ROSNI-DERYS, du Vaudeville n* Bkinchette, une des premières œuvres de M. Eugène BRIEUX, fut représentée à Paris il y a une vingtaine d'années, au Théâtre Antoine, où elle remporta un très grand et très légitime succès, puis environ dix ans après à la Comédie Française au répertoire de laquelle elle est définitivement entrée. Cette pièce, comme celles qui suivirent, Les Remplaçantes, Les Avariés, La Robe Rouge, etc., est une véritable étude sociale. Sous une action intéressante, mouvementée et pathétique, l'auteur y développe une thèse d'où découle cet enseignement, que chacun doit rester dans sa sphère, dans le milieu où il est né, où il a été élevé, que là seul il peut trouver la tranquillité et le bonheur, et qu'en vouloir sortir c'est s'exposer aux pires aventures, aux plus cruelles déceptions. En faisant une adaptation cinématographique de Blanchette, le Film d'Akt a non seulement conscience d'avoir réalisé un beau Glm, mais encore une œuvre saine qui lui vaudra une fois de plus l'approbation du public en général, et en particulier celle de certains censeurs à l'esprit chagrin, qui se plaignent que le cinématographe cultive trop souvent les mauvaises passions en traitant des sujets inspirés des faits divers et des scandales du jour... Si nous ajoutons eniin que Blanchette a été exécutée sur un scénario dont M. Eugène Brieux est lui-même l'auteur, que le film a été tourné sous les yeux de l'éminent académicien, sur ses indications et sous sa haute direction, n'est-ce pas dire qu'il est deux fois l'œuvre d'un Maître ?...