Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

lampe. Il In tourne, la retourne, et en fin de compte déclare qu'il la trouve trop haute, puis, poursuivant une idée, il s'éloigne, laissant Blanchette toute déconfite de l'accueil fait à son cadeau. Il revient quelques instants après, et, d'un air triomphant, montre à sa femme et à sa fille ia lampe privée de sa colonne, rapetissée, très laide. Dépitée, Blanchette fond alors en sanglots, et, ne pouvant maîtriser sa colère, s'empare de la lampe et la brise sur le plancher, ce à quoi Rousset répond par une maîtresse giffle, et sort, laissant la jeune fille se consoler avec Lucie Giroux qu'il aperçoit venir de loin. La pauvre Blanchette confie son chagrin à son amie, qui, pour la distraire, l'invite à faire une promenade en voiture avec elle et son frère. Consolée, vite elle s'habille et se dispose à partir avec Lucie, quand elle se heurte à son père, accompagné de Bonenfant qui vient de lui confier le refus de Blanchette de lui servir à boire. Rousset furieux appelle sa fille, l'oblige à retirer son manteau et son chapeau et à servir incontinent lecantonier. Lucie Galoux et son frère veulent intervenir, mais le vieux ne veut rien entendre, et force est à Blanchette d'obéir, ce qu'elle fait en sanglotant. Ensuite, la prenant par le bras, brutalement il l'entraîne dans la cour, lui met un balai en mains et la force à nettoyer l'étable. Toujours pleurant elle obéit sous la menace des coups, mais vient un moment où elle se sent à bout, où toute sa fierté se révolte, et elle refuse d'en faire davantage. Son père veut la frapper. Alors, affolée elle s'enfuit, traverse la cour, puis le cabaret, monte dans sa chambre, fait en hâte un paquet de ses effets, et redescendant quatre à quatre l'escalier s'enfuit de la maison paternelle... Sur la grande route, à la nuit tombante, Blanchette, seule, marche vers la ville, le cœur gonflé de sanglots,