Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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mais avec le secret espoir qu'une vie nouvelle de travail, d'indépendance et de tranquillité va commencer pour elle, et la dédommagera de celle, obscure et misérable, qu'elle a menée jusqu'ici... Arrivée à la ville, Blanchelte est allée tout droit chez Lucie Galoux, à qui elle a fait part de la scène de la journée. Emue de la situation de son amie, Lucie a obtenu de son père qu'on la prenne comme institutrice de sa petite sœur Geneviève. Toute heureuse, Blanchette a acceplé. Mais, hélas, sa joie est de courte durée. Quelques jours après, Georges, qui a eu tout de suite des prévenances inquiétantes pour elle, lui avoue son amour et tente de vaincre ses résistances. Révoltée, elle appelle M. Galoux, puis, sans attendre davantage, court dans sa chambre prendre ses effets et gagne la rue, bien décidée à ne jamais remettre les pieds dans cette maison, où sa vertu est tellement en pcril... Blanchelte a gagné Paris en quêle d'une situation. Par un bureau de placement elle en a trouvé une chez une vieille dame, mais celle-ci hargneuse et avare lui rend l'existence intolérable, au point que la pauvre enfant est amenée à chercher autre chose. Grâce aux petites affiches de la Porte-St-l)enis elle trouve des travaux de coulure à faire chez elle pour le compte d'un grand magasin. Dans une misérable chambre au septième étage d'un vieil immeuble, elle travaille tout le jour, tirant courageusement l'aiguille pour gagner sa vie. Elle vient de terminer l'ouvrage qui lui a été confié et, à pieds, sous la pluie, le porle à son patron. Dans le magasin, c'est un défilé d'ouvrières qui livrent leur travail de la semaine. Elles vont, viennent, causant avec les commis qui plaisantent avec elles. Toute timide, Blanchette se présente à son tour, et va a un des commis pour lui remettre son ouvrage, mais