Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

-m BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT NORDISK FILM UN DRAME SUR LA MER j&m Le jeune artiste Francis a obtenu un engagement très favorable en Amérique, et à l'occasion de son prochain départ, son directeur lui a offert une représentation à bénéfice. Il voit alors pour la première fois Mlle Odette, la jeune et ravissante fille du capitaine Delorme, et par un heureux hasard c'est à bord de la Suède, le navire de M. Delorme, qu'il va entreprendre son. voyage pour l'Amérique. Odette est heureuse à l'idée de voyager en compagnie du beau jeune homme. Le lendemain, il s'embarque à bord de la Suède, où le capitaine le présente à sa fille, et les jeunes gens ne tardent pas à s'éprendre l'un de l'autre. Un soir, après que le capitaine Delorme s'est retiré pour se reposer, le second se précipite épouvanté dans la cabine en criant que le feu a pris dans la cale. Résolument, le capitaine ordonne à l'équipage d'éteindre le feu, mais tout d'abord il s'agit d'éviter la panique. Il est de la plus grande importance que les passagers ne se doutent point de ce qui se passe. Mais comment l'empêcher? Peut-être faudra-t-il attendre toute la nuit le secours. Le capitaine, qui a grande confiance en sa fille, lui expose la situation. Au premier moment, elle est comme paralysée de l'horrible nouvelle, mais elle reprend vite ses esprits, et se rend sur l'invitation de son père, auprès de Francis pour le prier de les aider à sauver la situation. Elle lui explique la nécessité de retenir les passagers au salon pour éviter la panique. Pour y réussir, il faut qu'il y donne un de ses numéros les plus brillants. Francis y consent de bonne volonté et, l'instant d'après, Odette annonce aux passagers que le célèbre artiste M. Francis, a bien voulu consentir à leur donner un numéro. Cette bonne nouvelle est reçue avec enthousiasme. Cependant l'équipage travaille sous la direction du capitaine à restreindre le feu, mais leurs efforts sont vains. Le feu se répand avec une grande rapidité et à un moment donné tout espoir de salut semble impossible. Le télégraphiste arrive enfin à se mettre en communication avec le vapeur Adélaïde, qui répond qu'il viendra au secours le plus tôt possible. Pendant tout ce temps, Francis a