Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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— 79 M. Alain Brunner, un des premiers champions de la cinématographie en Autriche, vient d'ouvrir à Vienne, Sperrgasse 5, une maison de location qui se propose de traiter en première ligne avec la province. L'ancien directeur de la « Lichtbildvertrieb G. m. b. H. » , M. Hans Paschke a quitté le service de cette société pour s'établir à son compte. Dans ses bureaux de la Friedrichstrasse 235, à Berlin. M. Paschke représentera les maisons Essanay, de Chicago; Kallos, de Vienne, et Gallia, de Paris. La <( Continental Kunstnlm C" » et la (i The Miracle C" » se disputent la priorité d'un film « Le Miracle », tiré d'une vieille légende allemande, et le droit exclusif d'appellation de ce film. Le différend sera tranché par les tribunaux. Jusque là rien de bien saillant; ce sont querelles qui arrivent fréquemment au hasard de la vie industrielle. Mais ce qui donne à l'affaire quelque intérêt, c'est la personnalité des co-propriétaires et fondateurs de Sa « The Miracle C" ». Ceux-ci ne sont autres, en effet, que les auteurs de la pantomime à grand spectacle « Mirakel », qui remporta, l'hiver dernier, tant en Allemagne qu'en Angleterre, un éclatant succès. Le poète Vollmceller, le compositeur Humperdinck et l'organisateur de la victoire, le metteur en scène Max Reinhardt, devant le triomphe de leur pantomime, décidèrent d'en tourner un film et ils créèrent dans ce but la (( The Miracle C" ». Max Reinhardt passe à juste titre pour le premier et le plus original régisseur de l'Allemagne. Tous les amateurs de théâtre ont encore à la mémoire les splendides représentations qu'il a données au Deutsches-Theater, à Berlin, du Faust de Goethe, 1 " et 2" parties notamment. N'est-ce pas une preuve de l'excellence de notre cause qu'un homme de cette notoriété directeur d'une grande scène berlinoise, ne rougisse de passer à l'ennemi avec armes et bagages, à l'heure même où l'Union des Directeurs des théâtres allemands prononce l'anathème contre le cinéma? *.' La Société » Eclair » va établir dans le courant du mois d'octobre une succursale à Vienne, Neubaugasse 36. Au sujet de la direction de cette nouvelle fondation, la maison mère est en pourparlers avec M. Pommer, dont chacun apprécie la compétence et le talent. Nous souhatons vivement, dans l'intérêt des deux parties, que les négociations engagées aboutissent. La maison « Alexander Ortonys Wiener Filmzentrale » à Vienne a accepté la représentation exclusive pour l'Autriche de la célèbre marque parisienne « Le Film d'Art ». Le nombre des maisons qui ont signé la convention des fabricants de films est actuellement de 37. Hans Bach. ^ — _ SIMPLE CONSTATATION Nous voici à la fin de l'été, si tant est qu'on peut dire qu'un été a existé cette année... chez nous, à Paris. Mais il n'a pas fait partout un temps aussi maussade comme dan? la ville lumière et dans certaines régions de France, d'Europe ou d'Amérique, on a éprouvé et subi de bonnes petites chaleurs. Il est un fait indéniable et établi que, partout, le Cinéma s'est maintenu à la hauteur de la situation et n'a pas fléchi, en ce qui concerne l'affluence des spectateurs. En certains endroits, les théâtres ont été obligés de clore leurs portes, soit en raison de la chaleur, soit par tradition. C'est ce que l'on appelle la « fermeture annuelle » dans un peu tous les pays. Mais on ne pourrait citer un seul Cinéma qui se soit trouvé dans la nécessité de « fermer i» pour les raisons susmentionnées. Le public s'est porté comme pendant les autres saisons vers son spectacle favori, et il y a même des raisons de croire que la fermeture des théâtres a au contraire contribué à une hausse de recettes cinématographiques. Et cependant il y a, durant la saison d'été, chez nombre d'exploitants, une tendance regrettable à ne pas composer leurs programmes avec le même soin qu'en hiver. Pourquoi? Ce relâchement ne devrait pas être et l'on devrait s'efforcer d'être aussi attrayant que possible aussi bien en hiver qu'en été, en été surtout, puisqu'il s'agit de captiver la clientèle que pourrait a débaucher » la tentation de goûter plus âprement les plaisirs champêtres...