Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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— 4 marche, des gestes et de la chute de tous ces corps meurtris et grelottants. J'ai comme le souvenir d'avoir vu réellement cette scène et d'avoir été là et ces choses sont en moi désormais ineffaçables. Mais que de peines il a fallu pour prendre de tels films ! Les éditeurs, dont les reporters sont les collaborateurs ne doivent rien négliger pour assurer à leurs représentants le maximum de garanties, capitaux, références, envoi régulier de pellicules et divers services sans lesquels l'opérateur se voit perdu et impuissant au travail. Quant au ciné-reporter lui-même, il doit vaincre les mille difficultés que trouve, sur son chemin, le journaliste chargé d'accompagner les armées. J'en appelle à mon distingué confrère Ludovic Naudeau. N'a-t-il pas dû pour être bien informé pendant la campagne russo-japonaise se transformer en combattant, en officier-suivant, en convoyeur porteur, merranti... et en diplomate? 11 dut faire tous les services, en dehors de celui pour lequel il était précisément envoyé. Orf son cas est celui de tous nos amis. Comme ils doivent voir et être là dans les grands moments, il leur faut épouser les hasards de la guerre et vivre de la vie des troupes. Leur neutralité n'est pas toujours com prise et j'en connais qui furent pris pour des espions. Chaque jour les oblige à Hes efforts nouveaux, à des transformations et à des épreuves nouvelles. Le soldat est insouciant. 11 n'a que lui. Le ciné-reporter défend son matériel et les trésors qu'il porte dans ses « boîtes-magasins >>, car l'éditeur — et le monde — attendent ses envois. Après quoi, le public du cinématographe se précipitera devant les écrans qui porteront ces images historiques et trouvera très naturel qu'on le « tienne au courant » des grandes batailles « en Macédoine ». Les journaux publieront des éditions sensationnelles, des articles faits dans le silence du cabinet avec des clichés datant de quinze ans. Mais nos éclaireurs cinéphotographes seront aux avant-postes et risqueront leur vie aux côtés de rares confrères professionnels des aventures et spécialistes de la guerre dontje courage est à louer autant que celui de nos amis. Le plaisir des uns sera — une fois de plus — fait des peines d'autrui. Le cinématographe, si décrié, sera le premier serviteur du progrès et l'adjuvant principal de l'histoire... et nous serons quelques-uns seulement à le savoir. G. DUREAU. Très Important pour les Editeurs de films Le Représentant Général d'une grande fabrique étrangère en Allemagne, établi depuis près de 5 ans, accepterait volontiers la représentation pour l'Allemagne ou tous pays d'Europe, d'une importante maison d'édition du genre courant. Adresser les offres à 0. B. 176c Berlin S. W. 48