Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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1S **. aTa .aT-a. a.*.a a7a a*a aTa a*a a^a A aT^ .a-Ta. aTa aTa. aTa. aTi . Tribune Libre Le " CINÉ-JCVRNAL" est heureux d' offrir à ses lecteurs un article de M. Louis Janssens dont on connaît les idées toujours originales et la pensée toujours passionnée. Il va sans dire que les lignes qui suivent n'engagent que la responsabilité de leur signataire et qu'en les publiant, le " CINÉ-JCVRNAL " n'a d'autre but que de servir la vérité — en présentant toutes les thèses sincèrement défendues. G.D. Percevcir des Droits d'Auteurs sur Scénarics dans les Cinémas c'est tuer la Litté rature. . . et le Cinéma. L'on pourra, en présence de cette affirmation, qui, à première vue, semble paradoxale, et est cependant profondément vraie, suspecter ma sincérité. L'on ne pourra davantage non plus m'accuser d'émettre une opinion favorable à mes intérêts personnels. Il en est bien du contraire. Qu'on sache, en effet, que, grâce à mon invention de synchronisation musico-cinématographique dûment et légalement protégée en monopole partout, je serais, ce droit pour l'auteur d'un scénario de film étant définitivement consacré et par le fait de ma collaboration musicale au scénario, au surplus, le premier et seul, avec l'auteur de scénario de chaque film à pouvoir en profiter plus largement que n'importe qui. Quelque jour je serais même, tout logiquement, mis en mesure d'imposer par cette circonstance même dans tous les cinémas et mes instruments et ma musique ou celle de mes compositeurs improvisateurs qui auraient préalablement dû me céder valablement et légalement tous leurs droits, condition sans laquelle, par exemple, ceux-ci ne seraient pas admis à faire passer leur musique par mes instruments en adapta tion des films ou autrement. Le film ne pourrait lui, passer dans un cinéma quelconque sans ma musique en vertu de la conception qui pourrait faire considérer celle-ci comme s'incorporant dans le sujet même du film et en faisant un quasi-opéra sans paroles, oeuvre donc de collaboration, rendant inséparable la musique du film et réciproquement, et me donnant par conséquent le même droit pour la reproduction qu'à l'auteur du scénario. Qu'on veuille bien remarquer que je n'émets pas ici une idée qui m'est propre, je commente simplement une éventualité, envisagée sous un point de vue qui pourrait être provoquée sans le concours ni de mon opinion ni de ma volonté, celles-ci restent tout à fait en dehors de la question, je tiens à le souligner. D'autre part, pas de musique synchronique possible non plus sans passer par mes dispositifs d'enregistrement et de reproduction, l'une ne pouvant, par surcroît, pour musique synchroniquement adaptée, en matière de cinématographie, être matériellement ni légalement utilisée par des tiers sans passer par l'autre, et réciproquement. Ceci établi, qu'on veuille bien suivre mon raisonnement: Du côté h musiciens » dans les cinémas, et plus particulièrement du côté « pianistes »>, le Syndicat des musiciens a décidé tout récemment que ses membres (et tous les musiciens et pianistes professionnels seront bientôt membres du Syndicat, des mesures sont, paraît-il, prises pour cela) ne pourront s'engager à l'avenir dans les établissements de spectacle cinématographique à un taux inférieur à 2 francs l'heure. Il convient d'ajouter que ce taux, qui est un minimum, je le souligne, ne sera applicable qu'aux établissements où il y a au moins 8 heures consécutives de représentations quotidiennes. Dans les théâtres de cinéma où l'on donne moins d'heures de spectacle, c'est 2 fr. 50 l'heure qu'on devra payer aux musiciens, avec un minimum de 5 francs quelle que soit la durée d'exécution, c'est-àdire, explique le Syndicat, que s'il n'y avait qu'une demie heure d'exécntion musicale, le cachet serait toujours de 5 francs au moins pour cette seule demie-heure. Pas d'économie possible de ce côté pour les cinémas, sans mes instruments de synchronisation, seul moyen de supprimer avantageusement et radicalement la dépense énorme et constante qu'occasionne l'emploi des manuels de la musique. Il est certain qu'au bout de peu de temps la plupart des directeurs de cinémas, pour arri