Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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u> el à un meilleur renderuem artistique et à un débarras complet du fastidieux et inces>.int souci d'engager des artistes musiciens ou soi-disant tels, sans compter la réalisation immédiate d'une économie annuelle de 4.000 et même de 6.000 francs et plus, qu'ils effectueront, adopteront les instruments et la musique autosynchronique pour films mis à la disposition de tous par mon système breveté, et sans même, peut-être, que ces exploitants de cinémas aient à faire de ce chef une dépense d'acquisition quelconque. Cela étant, les directeurs de cinémas rechercheraient tout naturellement (et ne pourraient plus faire autrement à un moment donné) les films sur lesquels est adaptée une musique destinée à la fois à leurs films et à leurs instruments automatiques synchronisés. Le public fréquentant leurs salles, préférerait hautement, exigerait même que ces seuls films à musique adaptés synchroniquement, qui, seuls aussi (ces films) , il s'en apercevrait vite, lui donnent, sans qu'il sache pourquoi, cette chaleur communicative, cette sensation d'art parfait, cette communion de films avec son expression phonique, cette compréhension, cette séduction, cette exécution charmeuse par sa vérité, et en un mot toutes ces qualités qu'il recherche et dont seraient dénuées à ses yeux les autres productions cinématographiques, en admettant qu'il y en eut encore sans cette musique obligée. Ces films à musique appropriée synchroniquement feront au surplus ressortir davantage encore le lamentable de la musique accompagnant le film précédent ou le suivant à musique non synchrone. Ce film-ci même, dépourvu, comme jusqu'à présent de la musique qui lui convient, paraîtra après celui-là incohérent, de compréhension lourde, falot et ridicule et sera inévitablement rejeté. Partant delà, il est logiquement certain que celui ou ceux d'entre les éditeurs de films, ou auteurs de scénarios qui, par ostracisme ou pour toute autre mauvaise raison ou vain prétexte s'opposeraient (en admettant qu'ils aient le droit de s'y opposer) à laisser accompagner les films issus de leur production ou de leur conception d'une musique synchroniquement adaptée, seraient les premières et seules victimes de ces manœuvres intempestivement obstructionnistes. Intempestives, ô combien, après toute» lemusiques barbares qui depuis douze ans ont accompagné leurs films!! Sous peine d'infériorité notoire sur leurs i oncurrents et même de déchéance complète à bref délai, par le fait, ne seraient-ils pas obligés de venir demander à ce qu'il en soit fait au point de vue musical pour leurs films comme pour ceux de leurs concurrents plus perspicaces, moins ombrageux et plus avisés. A moins que de recourir à la contrefaçon! Mais alors!... Il est donc certain, et je viens, je pense, sans contestation possible, sous la plus irréfutable et la plus élémentaire des logiques, de prouver que j'ai en mains l'élément le plus puissant qu'il soit possible de concevoir, si cette doctrine que je combats entrait en vigueur, pour prélever, de façon universelle, au point de vue musical, des droits d'auteurs partout dans les cinémas, a mon profit personnel, en mettant quiconque dans l'impossibilité, par les instruments de mon invention, d'en prélever sans passer par mon agrément, et par conséquent d'en tirer le parti le plus large possible. D'autre part, en qualité' de collaborateur ou d'éditeur inévitable, à pouvoir complètement concédé de tout collaborateur musical, des auteurs et éditeurs de scénario, il est non moins certain que, suivant la même doctrine que je dénonce pourtant ici, j'aurais le droit d'empêcher tout film à musique appropriée pour ou par mes dispositifs (et il n'y a pas moyen d'approprier l'un à l'autre sans passer par ceux-ci) d'être représenté dans un cinéma quelconque sans que ce film soit accompagné de cette musique y relative, et, corollairement, des instruments de ma protection exclusive qui, ainsi, s'imposeraient d'eux-mêmes. Ce deuxième élément est de telle force qu'il est de nature inutile, je pense, de le démontrer davantage, à creuser le sillon, chaque jour grandissant, par lequel la production cinématographique serait apportée à la consommation. Toute la puissance de capitaux, toute la solidarité des bases sur lesquelles sont assises cette première ne pourraient rien contre l'impétuosité croissante et inévitable du courant. Tout donc, on le voit, conspire dans ce que je combats, à m'apporter force et puissance. Les éditeurs de films et auteurs de scénarios trouveront au surplus, dans la musique synchrone, le moyen sûr de faire passer toute leur production, les demi-valeurs films devant, sous l'édulcoration subtile de la musique appropriée, rendre acceptable, voire parfois séduisant, ce qui, de cette production, sans ce correctif, aurait paru fade, insipide, souvent même mauvais, et aurait inévitablement été rejeté partout. L'on m'objectera que tout ce queje dis n'a