Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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— 23 ments initiaux de ce que le monde des constructeurs, éditeurs, loueurs, etc., contient de plus élevée dans l'échelle cinématographique, ce geste serait une ruse, un guet-apens, un acte de duplicité, et peut-on s'arrêter un instant à pareille conception, là où il ne peut y avoir et où il n'y a de possible, par conséquent, que loyauté, entente cordiale, solidarité, confraternité, union, altruisme, noblesse de sentiments et franchise! Il faut protéger les arts, les lettres, etc., toutes les manifestations de la pensée, sans en mesurer l'étendue, ni le mérite, me crie-t-on. Protection des arts, des lettres, etc. ! Belle étiquette vraiment! Mais combien faussement appliquée et interprétée, souvent, et ici, particulièrement ! Mais précisément, est-ce pour protéger les arts, les lettres, etc., qu'il faut la juste mesure dans la conception de ces entités! Il n'est pas permis de comprendre, sous cette même étiquette de protection des arts et lettres, sous peine de dénaturer fondamentalement le sens des mots, ce qui, dans une acception extensive, nuirait à la grandeur du but initialement poursuivi par le législateur; encore moins est-il permis de nuire à la santé et à la vie de ce qu'a voulu précisément couvrir la loi de sa protection. Or, c'est attenter à la vie des arts et des lettres, des lettres surtout, que détendre cette protection aux choses de la cinématographie. Nul plus que moi n'est respectueux des droits de l'auteur, du compositeur, et c'est en raison même de ce respect dont je suis imprégné, qu'il me semblerait lâche de ma part de ne pas protester contre une atteinte à la noblesse et à la grandeur de ceux-ci. Rien de plus respectable, en effet, que le droit que confère à son auteur une œuvre de sa conception et modelée par lui, littéralement, musicalement, picturalement ou plastiquement. Rien de plus légitime pour celui-ci que d'en tirer parti pécuniairement pendant un certain temps que détermine la loi, et de faire jouir sa famille du résultat de ses labeurs et conceptions, longtemps encore après sa mort. C'est la propriété dans ce qu'elle a de plus incontestable, de plus noble et de plus haut. C'est la propriété, avec droit de transmission et de cession, absolument comme la propriété matérielle immobilière ou mobilière, mais avec cette différence essentielle pourtant et qui a sa raison d'être capitale: c'est que la propriété de la pensée, du génie, ne reste propriété privée de l'auteur et de ses ayant-droit que pendant un temps limité, tandis que l'autre, la propriété purement matérielle, reste propriété privée de façon indéfinie. Et pourquoi cette différence! Pourquoi? Parce que l'une, la propriété des œuvres de génie, en droit commun, doit revenir quelque jour au domaine public, pour et parce que le peuple trouve dans leur enseignement un intérêt élevé d'enrichissement intellectuel, d'épanouissement moral, issu précisément du stimulant que la protection temporaire accordée à ces œuvres de génie a provoqué. Tandis que l'autre, la propriété matérielle brutale est totalement incapable de provoquer par elle-mêms un résultat intellectuel quelconque et n'a pas Heu de revenir au public. La première doit revenir au domaine public, c'est une doctrine de droit commun, je le répète, cette propriété appartient à tout le monde, après un certain temps d'usage privé pour ses auteurs et ayant droit, parce que le législateur n'a eu d'autre but en donnant à Matériel pour Cinémas et Concerts téléphone PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St=Jacques, PARIS adresse 812-81 812-82 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES -wssCHA1SES PLIANTES PORTES ET PANNEAUX OR1LLAOSS POUR CINÉMAS TELEGRAPHIQUE PARDOMLI-PARIS GRILLES ARTICULEES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements