Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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_ 31 cette loi littéracide et artisticide voudrait se faire jour. Cet article 1 4 de la Convention internationale, dont j'aurais corollairement le plus grand parti à tirer personnellement, je l'ai, je pense, prouvé à suffisance, va donc à l'encontre des vœux du législateur initial des lois en la matière et de toute législation en général, du reste. II est un principe partout chez les peuples civilisés qui veut qu'une loi ait avant tout la plus grande influence sur le relèvement moral et intellectuel de la nation, pour laquelle elle est faite, et que toute mesure de protection des hommes et des choses en particulier ne soit prise que dans ce but. Nous devons donc tous nous employer et de toutes nos forces à empêcher qu'il en soit fait autrement. Employons-nous donc vigou reusement à faire réformer au nom des intérêts de beaucoup en péril, au r.om des Belles-Lettres menacées et de leur vraie protection, au nom de la hauteur de notre mission protestalaire, ur.e loi néfaste à tout et à tous, et particulièrement à ceux qu'on veut protéger en l'espèce. Qu'on laisse donc les littérateurs à la vraie littérature, et qu'on ne les arrache donc pas à leur sacerdoce par des extensions intempestives et meurtrières des droits d'auteurs. Qu'on les laisse, en ne les tentant pas par des gains faciles ailleurs, à leurs devoirs d'instruire les masses et de leur plaire par la beauté de leur style et de leur pensée. Le cinématographe est un domaine où ils n'ont que voir, si ce n'est parfois, pour aller de loin en loin frapper à la porte et à la caisse de l'éditeur de films. Celui-ci, comme par le passé, le paiera de son peu de peine tel qu'il convient et sans qu'un droit quelconque subsiste ni sur l'éditeur ni sur l'exploitant. Au surplus, qu'on laisse ces malheureux exploitants de cinémas une bonne fois tranquilles, ils sont déjà suffisamment persécutés de toutes parts comme cela, et pourquoi vouloir, à la fin, en faire des révoltés! Jules NOISSANS, alias Louis Janssens. Demander la Trousse Multicolore au « CinéJournal ». RIEN NE TOURNE Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveillance, ni l'entretien coû= teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARIF N° 124 1 1, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Téléphones: 586-10 (Paris), 92 (Suresnes). Télég. : HEWITLËGHT-8URESNBS