Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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»■ ■& BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT NORDISK FILM -Tjrmrrrr: "— ^7f.ywani'wJ)m. M— —81 BK^ŒESar-3K2 LA CATASTROVHE Drame Le fabricant M. Thompson se livre tout entier à ses affaires. H est vrai que sa jeune femme et sa petite fille font la joie de sa vie, mais aussitôt qu'i1 s'agit de son commerce, il est tout feu. Un jour, il reçoit un télégramme par lequel il est prié de se rendre à la ville voisine, où sa présence est indispensable pour une affaire importante. Vite il embrasse sa femme et sa petite fille et part avec son secrétaire dans son élégant automobile, mais en route ils ont une panne, et sont obligés de se réfugier dans une auberge, où le chauffeur se met immédiatement à réparer l'automobile. Jugeant que la réparation demandera plusieurs heures, l'impatient fabricant fait venir une autre auto pour continuer de suite le voyage. Juste au moment de monter en voiture, il est acccsté par un monsieur qu'il ne connaît pas, et qui a une ressemblance frappante avec lui. Ce monsieur le pn? de lui accorder une place dans sa voiture, à quoi M. Thompson consent de borne grâce. En route, ils sont surpris par un ternlJe orage. Le tonnerre gronde, et les éclairs se succèdent. Le chauffeur déclare qu'il est impossible de continuer la route par cet affreux temps, mais le fabricant l'y force, et se conformant à l'ordre de son maître il lance sa voiture à toute vitesse à travers la sombre forêt. Tout à coup ils sont tous éblouis par un grand éclair suivi d'un puissant éclat de tonnerre, et un énorme chêne tombe, frappé par la foudre, sur l'automobile et les voyageurs. L'étranger, le secrétaire ei le chauffeur sont écrasés par la voiture. Seul, M. Thompson échappe comme par un miracle à la mort, mais le terrible choc lui a fait perdre complètement la mémoire. Comme une bête traquée par les chasseurs, il court la forêt, souffrant de faim et de soif, et ses habits sont en lambeaux. C'est dans cet état pitcyable que Sonia, une petite bohémienne, le trouve un jour. Elle court chercher du secours auprès des romanichels qui reçoivent le malheureux dans leur camp, lui prodiguent leurs soins, et lui donnent à manger et à boire, et Sonia ne tarde pas à lui devenir une aimable compagne. Elle fait de son mieux pour l'égayer, mais il reste toujours distrait et taciturne, et sa mémoire ne lui revient toujours pas. Pourtant M. Thompson a comme la sensation de se trouver dans un