Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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jamais l'impression d'un déserj car elles --ont toutes, petites cm grandes routes, fréquentées par un grouillement de gens affairés peu ou prou sérieusement. Tantôt, c'est sous les palmiers qu'on croise de placides Cinghalais, hommes, femmes, enfants, animaux, etc.... ne parcourant jamais, sans un but lucratif à éteindre au bout, ces blancs rubans qui mènent à la ville. Tantôt, c'est dans une interminable allée «le cocotiers qu'on erre en admirant le ravissant paysage de ces contrées enchantées. La route de Matalé esl une des plus fréquentées par les paysans se rendant au marché. Les routes de Polgahawela. de Taldenia, de Paradenia, constituent les plus agréables promenades du monde pour ceux qui sentent vibrer en eux une âme d'admirateur de la Nature. 1 ''ailleurs, ces excursions ne sont pas du tout monoti □ on y reiic< ntre fréquemment des groupes d'indigènes en tram de jouer sous les ombrages. Il est même à remarquer que le jeu de billard n'a plus de secret pour les Hindou qui s'installent facilement au bord lu chemin pour si' livrer innocemment aux plus passionnants carambolages ! Et puis n'est-il pas imusant pour un étranger d'avoir à chaque instant à observer la diversité originale des moyens de locomotion, en ce beau pays de l'Inde : Coolies, zèbres, éléphants... ça ne va pas si vite, mais c'est moins banal que l'autobus ! Métme, : 119 mètres. Mot télés*. : Route. flmeriean Standard Films *mv Vivant Souvenir Délicate comédie amène nie de la . Standard . — Depuis vingt ans John Curthbest vit isolé, dans le souvenir de sa bien-aimée Dora, qui s'est mariée avec un autre. Il ne pense qu'à elle, à ce cher passe et ne cesse de relire les lettres de l'adorée, en couvrant de baisers son cher portrait. Un jour il fut troublé dans ses habituelles méditations par un bruit de pas qui le ut tressaillir : la porte ouvrant sur sa biblu thèque pivota sur ses concis, il se retourna et vit devant lui. le portrait vivant de Dora. Oui était cette jeune fille?... Pourquoi était-elle en deuil? Lue lettre que la jeune visiteuse remit à John allait éclairer ci mystère : Mon cher John... De mon lit de mort, en souvenir de votre amour, je voua confie Manon, ma tille chérie... Dora . Ht refoulant les larmes qui voilent ses regards, le stoïque amoureux sonne la vieille servante pour lui recommander de considérer désormais Marion comme sa propre fille à lui ' Et maintenant John vit dans une atmosphère imprégnée de jeunesse et d'affections : il est • •àté et dorlotté ' Mais de jour en jour, progressivement, Marion éprouve une tendresse de plus en plus troublante à l'égard de son tuteur. Le son coté. John ne peut supporter la brûlure d'un baiser... de celle «pu lui rappelle par trop l'autre qu'il n'oubliera jamais! Ah ! s'il n'était pas si vieux ! Pour remédier aux difficultés de la situation. John voudrait marier sa pupille avec son neveu Harry. un jeune homme charmant en tous points de vue. Il présenta l'un à l'autre les deux jeunes gens cpii ne tardèrent pas à sympathiser, là au bout de peu de temps Harry vint formuler à l'oncle John la demande en mariage tant désirée, ("est alors que M irio.i fondit en larmes et se retira dans sa chambre. Quand son tuteur vint l'y rejoindre pour la consoler, elle h conduisit par la main jusqu'au miroir surmontant sa commode et s'écria : » Voilà le seul homme que j'aime et cpie... j'épouserais ! Et elle s'élança au cou de Johl rayonnant de joie et rajeuni dans le souvenir du passé... car n'était-ce ]>as presque sa chère Dora.. .qui revenait à lui ! 215 //«'■ s. -17 Souvenir. Affiche: 72 106 : / -*r Imp. B'e de C '. r. J.-J.-Rousseau, Paris