Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 78 ses, ne manquez pas de nous renseigner et nous étudierons l'affaire. M. Giraud. — ■ Individuellement, noua avons ci pendant le droit de faire remarquer à l'autorité, lorsque cela se produit, qu'elle est vexatolre. M. Richebé. — • Gela peut avoir des inconvénients; ainsi, lorsque l'affaire de M. Giraudon s'est présentée, il es) resté longtemps sans me donner de renseignements; lorsqu'un procèsVBrbal a été dressé contre le film « Dans la Brousse ... de la maison Saumont, celle-ci a tout l'ail pour avoir une pièce officielle sans pouvoir l'obtenir. Si M, GiraMdpn m'avait écrit, j'aurais fait le nécessaire pour avoir cette pièce; au besoin, je serais allé à Hyères pour l'obtenir et la maison Gaumont nous aurait prêté son concours sur d'autres bases, au lieu de se retrancher derrière l'absence des pièces officielles, qui lui étaient indispensables pour soumettre la question à son conseil. M. Reynaud. ■ — Au sujet du procès-verbal relatif à « Dans la Brousse », on a démenti ce que j'avais fait dire : « M. Monat sur ma demande, était allé faire une enquête à la mairie dHyères et là on lui avait dit qu'on avait cru devoir annuler le procès-verbal qui avait été dressé. M. -Giraudon ne pouvait donc pas l'envoyer, et c'est pourquoi il n'avait pas répondu à la demande des pièces officielles. Ce procèsverbal n'a été rétabli qu'ensuite, lorsque les ennuis se sont produits. M. Audrtc. ■ — M. Giraudon nous avait dit en effet que le procès-verbal n'existait pas; ce r.'est qu'après qu'il nous a eu téléphoné une première fois qu'il a été rétabli. M. Reynaud. — L'agent lui avait dit : « Nous v< us dressons procès-verbal », et lorsque M. Monal, sur ma demande, est allé à la mairie on lui a répondu qu'il n'y en avait pas. Donc, le pBOcès-verbal, après avoir été annulé, a été repêché. Par conséquent M. Audric avait raison el moi aussi. M. Richebé. — Le procès-verbal est du 7 aeût. M. .Iiidrie. — Le passage du film esl antérieur au moins de huit jours. Dès que nous avons été saisis de celte affaire, nous avons demandé une pièce officielle à M. Giraudon qui n'a pas pu nous en fournir et nous a dit qu'il n'y avait pas de procès-verbal relatif à « Dans la Brousse ». Nous n'avons donc pu qu'écrire à notre maison qu'il n'y avait rien pour elle ei que c'était seulement les autres films qui étaient visés, C'esl à la suite de cela qu'elle s'est empressée de faire savoir (pie. contrairement à ce qui avait été dit, aucun procès-verbal n'avait éié fait à rencontre de ses films^ C'est seulement lorsque M. Richebé nous a communiqué les pièces officielles que nous sommes revenus sur l'affirmation que nous avait donnée M. Giraudon en venant à Marseille le vendredi et nous déclarant que la bande avail passée le mercredi ou le jeudi sans qu'il y ail eu procès-verbal. 1/. Richebé. — M" Miane m'a indiqué que le commissaire peut faire le procès-verbal avant ou après le passage des films. .1/. A ml ne. — Si nous avons exigé une rectillcation, c'esl que' nous basant sur les dires de M. Giraudon nous avions la certitude que le procès-verbal n'existait pas, d'autant plus que, malgré oos demandes réitérées, nous n'avions pu obtenir aucune pièce officielle. .)/. Richebé. — J'ai à vous signaler que, pendant l'audience du tribunal d'Hyères, j'ai constaté que le commissaire faisant fonction de ministère public était en congé et qu'il était repri sente par un avocat de Hyères, occupant dans la nouvelle municipalité les fonctions de premier adjoint. Il représentait donc en justice le commissaire de police, tout en étant le premier adjoint du maire dont on appliquait l'arrêté; vous voyez comment nous sommes jugés! Vous vous rendez compte que jusqu'à présent le Syndicat a fait tout le nécessaire pour défendre notre collègue, M. Giraudon, et nous continuerons toujours de même dans la mesure d« nos moyens. Vous savez que -notre collègue. M. Aumage, nous avait signalé qu'on avait jeté dans sa salle des boules puantes; le lendemain, moi aussi, j ai été victime d'agissements semblables et, ne voulant pas me laisser faire, j'ai adressé au procureur de la Bépublique la lettre suivante : « J'ai l'honneur de solliciter votre intervention au sujet des plaintes que je reçois de mes collègues sur la vente de certains produits : boules puantes, poil à gratter, piment avec amadou, etc. Malheureusement, certains individus ayant l'esprit méchant viennent répandre dans nos établissements ces produits qui sont vendus par un forain se trouvant actuellement à la Plaine Saint-Michel. ■■ Je viens donc, monsieur le procureur, au nom de notre Syndicat, vous prier de bien vouli ir faire interdire ces produits qui peuvent créer des désordres dans nos salles de spectacles. » Je n'ai pas eu de réponse, mais je n'ai plus eu d'ennui de ce genre; si l'un de vous a\ait à se plaindre d'un fait pareil, vous n'aurez qu'à nous le signaler. Comme suite à ce qui avail élé dit dans notre dernière assemblée au sujet de la proposition de prospectus réclames, j'attendais les réponses que vous deviez nous fournir sur le nomlire des prospectus qu'il faudrait à chacun de vous. et. j'ai le regret de constater qu'il n'y a que M. Bauza qui nous ait fixés. Si d'ici quarante-huit heures tous ceux que cela peut intéresser ne nous donnent pas le nombre de prospectus qu'ils désireraient, il ne me restera qu'à