Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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d'un Cinéma à Hyères, que la municipalité tracasse depuis longtemps d'une façon aussi injuste que stupide. La censure lui a cherché querelle pour cinq films et dressé cinq procès-verbaux. Emu comme il convenait, le Syndicat du SudEst s'est chargé de la cause de M. Giraudon et a confié sa défense au très distingué M'' Miane, avocat du barreau de Marseille qui a si brillamment plaidé encore servir la justice pour tous. Quel que soit le jugement rendu par le tribunal de simple police à Hyères, le Syndicat aura fait tout son devoir. S'il est négatif et donne satisfaction aux pouvoirs municipaux contre toute raison, l'affaire sera reprise par tous les intéressés. Elle aura la suite de droit qu'elle comporte et ne trouvera sa définitive solution que devant le Conseil d'Etat, seul ca M. L RICHEBE Président du Syndicat des Exploitants Cinématographiques du Sud-Est pour la liberté du cinéma, dans l'audience de simple police du 20 septembre dernier. Le jugement sera rendu à l'heure où paraîtront ces lignes. Le rôle de M. Richebé dans cette affaire est des plus louables : il honore grandement l'homme et le syndicat, puisque la cause de M. Giraudon apparaît comme celle de tous les cinématographistes et que défendre le droit d'un seul est pable de se prononcer en l'espèce. Inutile d'ajouter que loueurs et éditeurs de films ont parfaitement senti l'importance du procès et que leur appui moral — et pécuniaire — est acquis à la cause si chaleureusement soutenus par nos amis du Sud-Est. M. Richebé a donné de sa personne dans la bataille et son intervention a été très remarquée à Toulon comme à Hyè