Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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ou trois fois un même film. Le musichall-c.néma absorbera donc ]es clients des salles déjà existantes et réduira à la famine tous ceux de nos amis qui ont jeté des millions dan3 l'affaire. Y a-t-il un remède? M. Richebé le pense. <( C'est aux loueurs, nous dit-il, qu'il importe d'agir. Pourquoi ne supprimeraient-ils pas d'un commun accord la fourniture des programmes aux music-halls ^i?ant exclusivement du cinéma? C'est leur devoir pour sauver leurs clients et c'est leur mtérêt commercial aussi, puisque la disparition de vingt ou trente établissements ne ser?. jamais compensée pour eux p*r le bénéfice d'une location réservée à deux ou trois salles, fussent-elles immenses. » Telles sont quelques unes des réflexions de M. Richebé touchant la cinématographe du Sud-Est. Elles marquent l'admirable souci qu''l ? ie servir notre corporation et le sens très positif qu'il a des affaires. Au surplus, cas questions — qin ne seront pas tout de suite résolues — sont d'un intérêt collectif suffisant peur que I?» France cinématographique tout entière ne s'en désintéresse pas. Le CinéJournal se devait de les souligner et de les présenter à l'attention éclairée de ses lecteurs. G. DUREAU. •^ «^ ~J* t^K <^» *^*S^ *9* 9* *7* V* *7* ÉCHOS Siegfried La Société Ambrosio, qui s'est toujours classée au premier rang des grandes maisons d'édition cinématographique, vient de donner une nouvelle preuve de son aptitude spéciale à traiter les nobles sujets. Son film Siegfried est en effet un chef-d'œuvre de ce genre. Pour ne pas déflorer le caractère de la belle légende allemande dans laquelle Wagner a puisé le meilleur de son génie, il fallait un goût supérieur, sans lequel l'œuvre eut été comme un attentat contre la beauté. MM. Ambrosio et (iandolfi peuvent se flatter d'avoir réussi sur ce point : leur Siegfried sera vu par les plus délicats et ne choquera personne. Pourquoi? Parce que l'harmonie, qui est le fond même de l'art, y est parfaitement réalisée, dans l'accord si difficile des costumes, des décors, des accessoires scéniques avec les paysages, les sites, les intérieurs et tout ce qui forme le cadre de l'action. Justesse de reconstitutions d'après l'histoire et la légende, charme des tableaux et distinction des personnages, la Société Ambrosio s'est justement efforcée de ne rien négliger. Elle a vaincu toutes ces grosses difficultés, aussi terribles que celles dont Siegfried lui-même rencontre sur le chemin de sa vie généreuse. Une richesse de mise en scène incomparable rehausse l'éclat de cette œuvre vrai Matériel pour Cinémas et Concerts ioulcv téléphone PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St=Jacques, PARIS 812-81 «^^H^fc. ■■»■ 812-82 812-83 ..*.T»^ FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIANTES portes et Panneaux g villages pour cinémas ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE PAROONLI-PARIS 7P1LLES ARTICULEES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AERANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de DeVis et Renseignements