Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 47 — gie, une feuille de papier de même marque que celle de l'épreuve à retoucher, développer à fond, fixer et laver comme une épreuve ordinaire; on obtient ainsi une surface uniformément noire. Le papier, encore humide, est placé, gélatine en dessus, sur un verre de même grandeur et maintenu au-dessus de la vapeur d'eau jusqu'à complet ramollissement; quand la gélatine commence à fondre, la gratter sur le papier avec un couteau (à palette si possible) , et la recueillir dans un pot en terre ou en porcelaine au fond duquel elle se fige. Pour l'usage remplir d'eau, que l'on obtient à 50" environ, une cuvette à développer en faïence, tôle émaillée ou métal. Celle en tôle ou autre métal a l'avantage de pouvoir se placer au-dessus d'une veilleuse qui maintiendra la température constante, aussi longtemps qu'on voudra. Y plonger le pot contenant de la gélatine noire, et, à côté un godet à encre de Chine assez profond pour que l'eau chaude n'y passe pas. Quand la gélatine noire est fon* due, en prendre avec un pinceau et l'étendre, dans le godet, avec de l'eau chaude puisée à même la cuvette au moyen d'un second pinceau. En faisant varier la proportion d'eau, on peut obtenir toute la gamme des noirs depuis le plus foncé jusqu'aux demi-teintes les plus délicates; appliquer au pinceau, assez rapidement pour que la température du mélange ne descende pas au-dessous du degré de fusion de la gélatine avant la fin de l'opération. Le ton ainsi obtenu se confond absolument avec celui de l'épreuve elle-même et la retouche est inaltérable, indélébile et ineffaçable. Un moyen vraiment pratique, le seul qui permet l'emploi sans distinction d'encre ou de couleur, qui ne nécessite aucune préparation, est l'aréographe. Avec cet appareil, les retouches se font très rapidement, soit pour renforcer les détails, soit pour couvrir complètement une partie du sujet; ainsi on peut facilement boucher des parties et dessiner à nouveau sur ces endroits. D'une façon générale et quel que soit le genre de retouche, un ton mat, si foncé soit-il, n'aura jamais l'intensité d'un ton brillant; on aura donc soin, quand ce sera nécessaire, de passer sur les retouches bien sèches, et à l'aide d'un pinceau, une solution légère de gomme qui donnera le brillant. Bien s'assurer, avant de passer cette solution, que les retouches soient sèches, sinon on ferait des traînées de pinceau. » H. Calmels. Le Célèbre Tragédien Italien LE NOUVEL INTERPRÈTE de Itala-Film