Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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?5 tions, aux intrigues qui entourèrent la fin du dernier Pape; il nous introduit dans la salle du Conclave, pendant que les soixante-quatre cardinaux, séparés du reste du monde, délibèrent sur l'élection du successeur de Léon XIII; il nous montre l'émotion du peuple romain attendant, pendant quatre jours, le nom du nouveau Souverain Pontife, puis acclamant avec enthousiasme Pie X qui, de la loggia de la Chapelle Sixtine, bénit la Ville, de sa main sacrée. La reconstitution de cette page d'histoire exigeait une exactitude minutieuse dans tous les détails de la mise en scène; le « Film d'Art » n'a reculé devant rien pour l'obtenir. Depuis la décoration de la salle du Conclave jusqu'aux moindres meubles de la chambre du Cinéma, quand il sera introduit dans nos éc0« de la jeunesse. Qui ne comprendra, en effet, quel merveilleux moyen d'enseignement sera le cinéma quand il sera introduit dans nos écoles? Qui songera à nier son heureuse influence sur de jeunes cerveaux avides de voir et d'apprendre; et même pour les esprits un peu lents, les mémoires un peu rebelles, quel secours inespéré ! On saisit et on retient si bien ce que les yeux ont vu! Mais laissons à des compétences éclairées ce côté de la question, et revenons au point de départ, c'est-à-dire à notre séance devant l'écran du « Film d'Art ». En sortant de la salle de projection dans laquelle les aimables administrateurs du « Film d'Art » ont fait défiler devant nos yeux les H V '1 L ^* HiVm, ià ^«£* F 'T -" Tl v) . g jpk ^hEJH ' ^^ L.' ^\ ^^_ ■ Jim*l Hj gW 1 M 1 1 * t Revêtu des ornements pontificaux. Pie X se rend pour la première fois à la basilique de Saint-Pierre. Pape, des costumes des cardinaux aux livrées des plus infimes figurants, tout a été fouillé, étudié, choisi avec un soin sans égal. Aussi peut-on d'avance compter cette bande parmi celles qui resteront dans le souvenir des fervents du cinéma. Trois artistes de la Comédie-Française, MM. Garry, Philippe Garnier et Gaudy, avaient été chargés respectivement des rôles du cardinal Rampolla, du cardinal camerlingue et du Pape Léon XIII. M. Duparc, de l'Odéon, incarnait le cardinal Sarto (Pie X) . C'est dire que l'interprétation fut à la hauteur du reste. Il est à souhaiter que cette bande soit suivie de beaucoup d'autres du même genre, car, indépendamment de l'intérêt qu'elles présenteront pour le public habituel des Cinémas, elles constitueront un précieux appoint pour l'éducation scènes de Mort et Résurrection, nous nous demandons combien, parmi les habitués des Cinémas, il en est qui se rendent compte des difficultés surmontées pour atteindre de tels résultats, de la somme d'intelligence et d'érudition nécessitée par l'établissement de certains films. Certes le public est maintenant initié à bien des dessous du travail cinématographique, mais que de détails lui sont son encore inconnus! détails qui sont pourtant de nature à l'intéresser et lui feraient apprécier plus encore le moment où, assis devant l'écran, il suit les péripéties d'un scénario dramatique. Nous voici maintenant dans l'immense hall vitré où, chaque jour, sont répétés et tournés quelques-uns des tableaux qui composent les bandes du « Film d'Art ». Fidèle à son programme primitif, qui consiste à faire interpréter des œuvres célèbres par