Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— o MARCHÉ WBRE Certains de nos amis paraissent s'effrayer de prétendues manœuvres d accaparement que le zèle de quelques informateurs signale sur le marché français. En réalité, le spectre de l'accaparement que l'on dresse devant eux n'est qu'un spectre de cinéma: il n'a pas plus de consistance. Vouloir i'étreindre, c'est vouloir étreindre le vide. Jamais le marché ne fut plus libre. Lorsque les exploitants désireux de gagner de l'argent en présentant des films voulaient, il p a quelques années, constituer un programme, ils ne trouvaient devant eux que deux ou trois éditeurs, souverains maîtres de la production et de la vente. S'il leur plaît aujourd'hui d'ouvrir un cinéma, ils ont un choix formidable à faire parmi d' innombrables œuvres de tous la pays et ce n'est pas toujours pour eux la moindre des difficultés. Libres de faire un programme bloc ou un programme éclectique, ils peuvent charger un loueur de choisir les films pour eux, ou bien ils font eux-mêmes leur propre sélection à travers près de cinquante marques. Plus de cent bandes sont offertes ainsi à la clientèle chaque semaine... et à des prix, hélas! fort incertains. N'est-ce pas dire que cette abondance toujours croissante des films et des marques sur le marché français contredit et rend impossible tout accaparement. On ne saurait même en prononcer le mot, dans ces conditions, avec quelque raison. Mais il est plus juste de dire que la surproduction crée sur nos marchés d'Europe, et de France en particulier, un état voisin de l'anarchie, de la concurrence forcenée, — ce qui est précisément le contraire de l'accaparement redoutable en soi. La concurrence entre les éditeurs a engendré la concurrence entre les loueurs — leurs clients et, par conséquence inévitable, le concurrence à coup de bas tarifs... Ai-je besoin d'ajouter que la triste répercussion de celte bataille commerciale a son douloureux effet chez les exploitants — et que les victimes de ce désordre ne se comptent malheureusement plus. Oui, le marché est libre... mais libre au point qu'il ne connaît pas de limites et que celte liberté même l'empoisonne. G. D. % 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc " (ÏAUMONT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS