Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 10 — apporter un témoignage contradictoire précis, sur le fait et d'autres encore eussent pu faire la même chose. Fait à Bruxelles, le 28 novembre 1910. WlLLEMS. Exécuter un refrain, un motif d'œuvre ou de morceau, en exécuter 20 ou 30 mesures, quand le morceau, l'œuvre, en comporte davantage, ce n'est pas exécuter l'œuvre ou le morceau lui-même : Veuxtu; la Marche des Gamins de Paris; J'ai tant pleuré; la Veuve joyeuse; comportent tous beaucoup plus de 20 à 30 mesures. Or, si le contrat dit qu'il faut signaler les œuvres ou morceaux, c'est à tort que la Société se réclamant prétendument des stipulations de contrat, incriminerait le non signalement de fragments, de refrains seulement, de quelques mesures d'oeuvres ou de morceaux. Il eut fallu que le contrat dise aussi fragments d œuvres. Sans celte stipulation (et elle n'y est pas), la Société est sans droits, en vertu de ce contrat, même si ce qu'affirmeraient ses témoins devait être tenu pour exact. Elle ne peut réclamer que pour les œuvres ou morceaux joués en entier, ou sinon aurait dû mettre à son contrat « Fragments d œuvres ou morceaux ». Au suiplus, puisqu'il s'agit d'exécutions dans un cinéma, où l'on joue chaque jour de 2 heures à 1 1 heures du soir, le pianiste, s'il exécute des fragments d'œuvres ou de morceaux, agit en compositeur improvisateur de pots-pourris, et la stipulation du contrat reste sans effet à ce propos, puisqu'il n'y est question que de morceaux et d'œuvres complètes (complètes donc) . Supposons que la Société des Auteurs ait, en vertu de son contrat, le droit d'intervenir dans le cas qui nous occupe. Ses prétentions tomberaient devant l'impossible, et ce serait utopie que de vouloir astreindre le pianiste à noter, s'il n'improvise absolument de son creux, les 10, 15, 20 ou 30 mesures empruntées par lui à telle ou telle œuvre, à tel ou tel morceau, ou à tel ou tel autre encore, ces emprunts devant forcément varier à l'infini. Il se ferait donc, qu'à raison de 20 mesures par œuvre ou morceau, le cinéma empruntant au répertoire des auteurs, sans aucune improvisation propre, aurait à signaler sur ses bulletins mensuels, à la Société des Auteurs (étant donné les calculs de mesures musicales exécutés mensuellement) 1.200.000 mesures : 20 = 60.000, 60.000 fragments d'œuvres ! ! ! Et en admettant (les films formant un même programme durant une semaine) que le pianiste puisse s'astreindre à exécuter pour chaque semaine les mêmes fragments de morceaux mis ensemble (ce qui serait impossible) , cela ferait encore une moyenne de 1 .500 fragments d'œuvres à signaler chaque mois à la Société des Auteurs, pour un seul cinéma!!! Y a-t-il un seul cinéma qui ait signalé 150 noms d'œuvres seulement par mois, soit le dixième du minimum de 1.500 fragments d œuvres y exécutés, soit le 400' du nombre possible de 60.000 a fragments d'œuvres! » Je défie la Société des Auteurs de me montrer un seul bulletin ayant ce nombre de noms de morceaux. Si cette Société avait droit de réclamer qu'on lui signale les fragments d'œuvres ou morceaux, au heu de simplement les œuvres et morceaux, tels que les stipulent les clauses de ce contrat, elle créerait une situation impossible et par le fait indéfendable. WlLLEMS. CIMTÉM A COMPTOIR 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE - Téléphone : 5180 VENTE ISSON 7*eM7*T bOC^TION POSTES COMPLETS ET FILMS Nouveautés chaque Semaine Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères PRIX EXCEPTIONNELS