Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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Mme .Tenions ne ratifient pas le choix de leur fille, et le laissent nettement entendre au comte par leur attitude. Aussi ce dernier se retire-t-il, l'amour propre blessé et le cœur meurtri. Or, le lendemain, il reçoit une lettre de Maud ainsi conçu : « J'ai maintenant « l'explication du refus de mes parents. Ils avaient « formé le projet de me marier avec le marquis de Bi« gorre, mais comptez sur mon cœur. Je vous aime et <( ne me reprendrai pas ». Au comble du bonheur, le comte ne doute plus que Maud fidèle à son serment saura vaincre la résistance des siens, et qu'un jour elle sera sienne... ... Les jours s'écoulent. Le comte n'a plus de nouvelles de Maud. Il s'inquiète de ce silence. Son inquiétude devient du désespoir quand il reçoit ces mots : « Cher Grégory, pardonnez le chagrin que je vais vous faire. Je suis obligé, par mes parents, d'accepter comme (( fiancé, M. de Bigorre. Oubliez la légèreté d'une jeune « fille, et restez mon ami... » Devant tant d'inconstance, après tant de promesses, le comte éprouve une révolte de tout son être. Il jette la lettre avec mépris, en proie à la plus vive agitation. Mais bientôt son parti est pris. Aveuglé par la passion, il décide d'aller trouver l'infidèle, et de lui rappeler ses serments d'antan. ... Maud est seule quand on lui annonce le comte Grégory. Introduit, ce dernier, très agité, va à la jeune fille, qui lui tend franchement la main, l'invite à s'assoir, et, avant qu'il ait prononcé un seul mot, très doucement : « Vous m'en voulez », demande-t-elle. Puis elle s'efforce de lui faire comprendre qu'il faut lui pardonner, qu'elle a agi sans réflexion en lui écrivant cette lettre où elle l'assurait de son amour et promet