Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

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— 74 sion, le conseil adopta un moyen terme: il fut décidé qu'une clause serait insérée dans les contrats futurs, stipulant que la projection d'un film indécent serait considérée comme un motif de résiliation du bail. C'est, pour l'instant, la censure municipale avec toutes ses beautés, écartées de l'exploitation cinématographique. Pourvu que d'autres zélés défenseurs cinéphobes de la morale publique ne se mettent pas en tête de reprendre sous une autre forme la proposition, pour la faire adopter! Ce serait alors le commencement du gâchis. * La question de l'ouverture dominicale des cinémas continue à être à l'ordre du jour dans les milieux intéressés du Royaume-Uni en général et de Londres en particulier. Lors de la dernière réunion du « London Counry Council », une question fut adressée au président de la Commission des Théâtres et des Music-Halls, pour savoir si cette commission était d'avis de renforcer les règlements restrictifs concernant l'ouverture dominicale des cinémas ou si elle croyait devoir prendre une mesure générale en interdisant formellement toute représentation ce jour-là. Le président répondit que le rapport sur la question ne serait lu au conseil que dans quelques semaines, mais qu'il pouvait promettre, d'ores et déjà, que !a question serait définitivement tranchée. C'est un rude « Normand » que ce « Breton i) d'Outre-Manche!... Nous voilà édifiés. Le « Chairman », ou président du conseil, Lord Cheylesmore, dans son discours annuel d'ouverture, annonça que le conseil avait décidé d'en appeler au Parlement pour que lui soient attribués les pouvoirs nécessaires pour exercer un contrôle efficace sur toutes les industries dangereuses et plus particulièrement sur les films cinématographiques. Mylord est quelque peu en retard, car il nous souvient d'avoir, à cette même place, au mois de juin dernier, annoncé cette requête du conseil de Londres aux pouvoirs législatifs comme chose faite. Que voulez-vous, on ne peut pas être en même temps président du Conseil du Comté de Londres et rédacteur d'un journal cinématographique. Il nous faut tout savoir, mais Mylord a le droit de se tromper... Royaume-Uni, nous nous trouvons en présence de constatations tout à fait satisfaisantes à l'heure actuelle. S'il y a eu dernièrement à l'horizon cinématographique anglais quelques nuages, ils se sont évaporés. Il subsiste cependant un élément fâcheux qui menace de fortement ébranler la confiance que le public a dans le cinématographe. Il s'agit de l'exagération que l'on met à annoncer comme sensationnels des films d'ordre tout à fait courant. Aucun éditeur, aucun exploitant, ne veut consentir à mettre sur le marché ou à faire projeter un film qui ne soit nec plus ultra. Selon eux, il ne peut y avoir que « du dessus du panier » — autrement dit, des films sensationnels. Il en résulte pour le public de grosses désillusions qui finissent à la longue, en un sourd ressentiment. Il ne faut jamais trop tirer sur la corde, car elle finirait par se rompre et lorsqu'on veut par trop louer sa marchandise, on finit par la déprécier. C'est ce qui arrive en ce moment dans le Royaume Uni, où cette fâcheuse tendance s'affirme de plus en plus. J'ignore si dans les autres pays il en est de même, — peut-être bien que oui, — et ce serait fâcheux. Car rien n'est aussi dangereux que l'exagération en tout et pour tout. En cinématographie, elle peut être néfaste à la branche. Je me souviens d'avoir lu dans le CinéJournal, un axiome américain qui disait qu' » il ne faut jamais promettre plus qu'on ne peut tenir et qu'il faut toujours tenir beaucoup plus que ce que l'on a promis. » Nous ne voulons pas prêcher la morale ici, mais peut-être n'est-il pas inutile de crier de temps à autre « Casse-Cou! ■> à ses amis, lorsqu'on les voit sur le point de mettre le pied dans un trou... Ralph ScREEN. * ** Si nous envisageons la situation générale des affaires cinématographiques dans le ON DEMANDE UN Très Bon Mécanicien-Ajusteur pour mécanique de précision, connaissant l'électricité et ayant travaillé dans les appareils cinématographiques de préférence. — Très bonnes références exigées. Ecrire S. R. 6., Bureau du Ciné-Journal (sans timbre pour réponse).