Ciné-journal (Sep - Oct 1912)

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■* *t. La Graphe en feu C'était un soir d'été. La campagne était calme et silencieuse, car à l'heure du crépuscule les travailleurs ont quitté leurs champs pour se rassembler autour de la table patriarcale où l'on prend le repas en commun Deux vagabonds cheminaient, en quête d'un morceau de pain ou d'un logement ou plus exactement dans l'espoir de faire — ce qu'ils appellent « un bon coup » dans leur argot. — Or, ce soir là, à la ferme des Genêts, on fêtait joyeusement l'anniversaire du fermier.... la table avait été dressée dans la cour $ et à la lueur d'une lampe la famille et les domestiques devisaient gaiement en savourant les mets copieux. La mine patibulaire des deux étrangers qui se présentèrent hardiment jeta un froid dans l'assistance: «Nous voudrions du travail... il y a assez de bras à la ferme, répondit le maître, mais trinquez avec nous ! Puis les deux hommes disparurent lentement avec de vilains regards de côté, Ils allèrent se cacher dans la grange voisine en murmurant: «Il y a sûrement un coup à faire ici... attendons que tout le monde soit endormi. Les paysans ont oublié la fâcheuse impression produite par les chemineaux et, tandis que le repas s'achève plus rapidement, Nanette, la servante, va faire sa ronde avant d'aller se coucher. Les vagabonds entendent les pas... et pour mieux se cacher grimpent à l'échelle et pénètrent dans le grenier. Kanette, en gardienne scrupuleuse vient visiter tous les coins de la grange et du grenier. A la lueur de sa lanterne, elle aperçoit les deux malfaiteurs tapis dans un coin, prêts à bondir sur elle... Effrayée, elle se précipite sur l'échelle K