Cine-Journal (Sep - Oct 1912)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

il f flmeriean Standard Films MOSI&UE CONTAGIEUSE Le maestro Tenorini emménage. On apporte ses meubles, son piano surtout et d'abord ! Il lui tarde que ce cher instrument soit mis à sa place, en bonne place dans l'appartement. A peine ce bon piano est-il placé que voilà notre artiste qui commence à préluder sur ce clavier dont se nourrissent ses doigts, ses oreilles, tout son être ! Il joue une valse lente et en savoure le rythme berceur en dodelinant du buste sur son tabouret. Et dans la maison tout le monde est charmé : l'atelier de modistes d'en dessous se vide prestement et ses demoiselles accourent en dansant dans l'appartement du pianiste émérite. En bas, dans la rue, les gens s'arrêtent, écoutent et montent pour danser également. Dans les bureaux d'un homme d'affaires la musique apporte le même trouble. Et bientôt la chambre du musicien n'est plus qu'une populaire salle de bal où l'on danse avec ardeur — avec tant d'ardeur qu'au bout d'une heure tous les danseurs sont écroulés, assoupis autour du maestro qui s'aperçoit de cette invasion peu banale et va s'en plaindre à un policeman qui lui dit : « Puisque votre valse lente les a endormis, réveillez-les avec un galop ! » Et ma foi le conseil ne fut pas mauvais. Métrage : 125 mètres. Moi télégr. : Contagieuse. AfHche : 72 106. G* Pc Imp. Hçe de c . r. J.-J.-Rousseau, Paris