Close Up (Jul-Nov 1927)

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CLOSE UP du film en evoquant une suite d'images ou Tart confine au vice, naais ou tous deux sont si bien entremeles que le diable lui-meme n'en saurait faire la distinction. Et le grand soir arrive... la lumiere transpose les petits rectangles magiques sur la surface de neige de Tecran, creant une suite ininterrompue de tableaux, parmi lesquels se glissent, de temps a autre, quelques chefs d'oeuvre. Une intrigue a pris corps. Les beautes, les laideurs ou les platitudes du film sont tirees une a une de leur obscurite, passent en hate devant le rayon lumineux, apportent leur tribut au mouvement general, puis retournent aussi brusquement qu'elles en etaient venues, dans leur prison circulaire. La machine origine la vie, une vie factice, il est vrai, impalpable, mais tout aussi reelle neanmoins qu'une creation litteraire, laquelle ne presente que des mots ingenieusement combines, tandis que nous avons la des images plus suggestives. Le Livre, disent de nombreux detract eurs du film, est superieur, car il expose une infinite de nuances, il est art, tandis que la pellicule n'est que duplicata. La realite est toute autre cependant. La litterature est certes un moyen puissant de realisation d'idees, mais elle est au cinema ce que la description d'un paysage est au paysage lui-meme. La photographic nous donne une liberte plus grande de sentir a notre tour. Le texte est deja trop personnel pour que nous ne subissions pas en quelque sorte sa loi. Les moyens d'expression en art cinemat ographique sont infinis. II y a plus de traits dans la nature qu'il n'y aura jamais de mots pour les depeindre. L'image est rimpression directe, la source de presque toutes nos sensa 64