Close Up (Jul-Dec 1929)

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CLOSE UP ENXORE LE CINEMA FRANXAIS. ]\Ir. Lenauer, dans sa petite mise au point publiee dans !e precedent numero de Close Up, explique pourquoi il est ii profondement decu par la valeur actuelle des films francais, qui ne repond pas du tout a ce qu'il s'etait imagine. Qui aime bien chatie bien c'est entendu, mais de la a enterrer definitivement, il y a, me semble-t-il, une nuance qui n'echappera a personne. Je n'ai point voulu, dans ma precedente replique, innocenter le moins du monde le cinema francais; je n'ai fait en somme, par souci d'impartialite, que relever I'etroite parente qui existait entre les films francais, allemands, anglais ou americains, au point de vue des possibilites artistiques. Or ces possibilites la sont quasi nulles dans TOUTE ENTREPRISE COMMERCIALE ou Ton ne recherche avant tout qu'a cloturer un exercice avec profit. Et pour cela on s'est imagine, un peu partout, qu'il ne suffisait que de suivre les gouts du public. Peut-etre verrons-nous une reaction se dessiner a cet egard, mais, pour le moment, nous ne pouvons reperer aucun signe avant-coureur. Qu'il y ait une sensible difference de valeur entre la litterature et le film francais, cela n'est pas douteux, mais il incombe precisement aux jeunes de canaliser leur inspiration dans I'expression cinegraphique. Si quelques-uns seulement Tont essaye jusqu'ici, c'est sans doute en raison des difficultes que presentait un debut dans une telle carriere. Le monde artistique francais est toujours tres divise, comment pourrait-il en etre autrement lorsque les individus qui !e 75