Close Up (Jan-Jun 1930)

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CLOSE UP AH, OUI! LE CINEMA! C'est bon pour les enfants, confiait a son collegue, un modeste wattmanx, des niaiseries ! J'y suis alle une fois, il y a bien une dizaine d'annees, et je n'v ai jamais remis les pieds, pas la peine de perde son temps a des gamineries pareilles ! Et le bonhomme prefere s'user la peau du pouce, des heures duraot, a taper le carton au bistro. Ainsi done il est des gens qui s'imaginent que roulent encore sur I'ecran tonneaux et melons affoles. Le cinema, pourtant, a evolue, et a I'heure qu'il est, constitue un amuseur tres suffisamment done pour satisfaire le public moyen. Quant a contenter V element cultive de ce meme public, c'est une autre affaire et il y a cent a parier contre un qu'en voulant plaire a celui-ci Ton rebutera Tautre, et vice-versa. Nous allons au cinema pour nous distraire. Xous n'entendons pas y trouver matiere a reflexion. Apres une journee de travail bien remplie, ce qu'il nous faut, c'est un derivatif, dit le premier, et vivent les pots qui defoncent les feutres, les portes qui ecrasent les nez, vivent encore les crossen-jambe, les pirouettes, les glissades, les tartes a la creme. Si c'est de sentiment qu'il s'agit, fmesse est de rigueur, et pour I'exprimer, que s'accolent, s'embrassent, se decollent les couples dans les allees ratissees, sous le regard paterne de la 146