Close Up (Jan-Jun 1930)

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CLOSE UP jeunes de talent y mendient les occasions et si, par hasard, ils reussissent a sortir une bande interessante, I'oncle Sam empoche rhomme et ses possibilites. II est beaucoup de petits vieux, par contre, forts d'une experience theatrale, d'une situation coquette, qui tournent mal, incurablement mal. II est des quantites d'acteurs qui posent pour le repos des beats . . . et d'innombrables petites amies qui etalent leur anatomic sans vie. Mais les bons interpretes, sobres, intelligents qui s'essaient a vivre devant la camera sont maintenus de force dans le cadre d'une tradition scenique qui tend a etouffer le complet essor de leur personnalite. Le cant " britannique enleve aux produits d'outreManche, saveur et virilite. Restent les bateaux, les marins, les pecheurs, les demonstrations navales, les intrigues de tearoom, les Charlestons . . . et puie . . . et puis la feconde imagination de Wallace. Et pourtant que ne fournit pas TAngleterre en fait d'individualites de caractere ! Le film russe, ah ! les belles images et les types si vrais, ah ! le marveilleuse sincerite de la prise de vues . . . que de promesses ! Mais pourquoi duper eternellement I'honnete homme en lui faisant croire que c'est chez les fortunes seuls que se rencontrent les tares ? Quand cet boniment aura disparu du film sovietique, alors il sera peut-etre sans reproche. Et le monde du cinema, c'est bien le plus beaus qui soit ! Les talents 3^ coudoient les genies et Ton ne peut faire un pas sans marcher sur le pied d'une etoile . . . ces etoiles qui brillent le plus souvent de tout I'eclat d'un fard indispensable, portees aux nues, car elles ne sauraient y atteindre de leurs propres moyens, elles s'y cramponnent, puis palissent, et se 148