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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 9
SU KE
L'ÉCRAN
PSS 2 ——
Nous projetterons sur notre écran, avec la netteté et la précision d’un très vieil opérateur, les on-dit, anecdotes, tuyaux, petites nouvelles, informations brèves, échos, en un mot tout ce que nous saurons d'original ou de piquant sur le monde cinématographique. Nous en esquisserons en même temps les sihouettes les plus curieuses, les figures les plus célèbres ou les plus populaires. Notre écran est en quelque sorte un? pilori cinématographique doublé d'un pavois moderne. Nous y clouerons
les uns, nous yélèverons les autres,
M. Louis Aubert.
La Société C'inés de Rome vient de confier à M. Louis Aubert la concession exclusive deses films pour la France, la Belgique et la Hollande.
. Tous nos collègues connaissent M. Louis Aubert, l’actif directeur du Cinéma Voltaire, l’aimable représentant de La Nordisk-Film, aussi nous n’essaierons pas de tracer ici une silhouette qui manquerait peut-être de ressemblance, . Disons cependant que Æa C'inés ne pouvait confier ses intérêts à un homme plus correct, à un administrateur plus compétent et plus habile. Au physique grand, blond, naturellement sympathique, avec des allures de Business Man il reste l'homme du monde le plus distingué. C’est un causeur charmant, a la poignée chaude et Cordiale, Sa place, est marquée, parmi les personnalités les plus en vue du monde cinématographique où il compte beaucoup d’amis sincères.
*% #% Les Recettes des Cinémas. Les recettes des Cinémas ne sont pas faciles à déterMiner, on peut toutefois, à l’aide de certains documents administratifs les évaluer à quelques dizaines de mille francs près.
Pendant l'exercice écoulé, c'est-à-dire en 1910. Elles se Sont élevées à Paris seulement, où l’on compte de 120 à 130 cinémas permanents, àenviron 8 millions 500.000 fr.
C'est un joli denier n'est-ce pas? et qui montre très nettement de quelle immense popularité jouit notre art.
£S parisiens lui font fête, à tel point que, nous sommes en
ausse, comme on dit en bourse et que le chiffre précité Sera dépassé de beaucoup en 1911, si la tendance continue et il n’y a pas de raison pour qu’elle ne s'accentue pas.
Allons! Il y a encore de beaux jours pour le « Cinéma » et de glorieuses campagnes pour ses protagonistes.
* + %
Un peu de Morale.
Mon dieu ! Pourquoi pas? Voici assez longtemps que ces Messieurs les apaches ont les honneurs de la grande Presse, du Théâtre et aussi du Cinéma, on les a assez vus.
t puis c’est toujours la même chose écœurante, le
Même étalage cynique du vice sous toutes ses formes les Plus hideuses.
. C’est pourquoi Le Courrier sans hésiter applaudit à l’idée que M. Pierre Letorey, soumet dans la tribune de notre excellent confrèrele Ciné journal. Û
M. Pierre Letorey parle de l'opportunité d’un « scénario » faisant revivre un fait divers que nous contèrent en quelques lignes indifférentes les quotidiens du moment. Chacun a encore présent à la mémoire l'histoire tragique du Phare de Kerdonis, il est inutile de la relater ici, mais comme M. Letorey, nous serions heureux qu’un de nos grands éditeurs parisiens s'emparât d’une idée qu’on lui donne et nous en tirât un grand drame d’actualité : Nuit fatale,
FE Et nos Syndicats ? Il y a fort longtemps que nous n’en avons entendu
parler. Ainsi que nous le confirme l'annuaire de M. Ch, Mendel, ils sont quatre :
LeSyndicat Français des Exploitants du Cinématographe(22, boulevard de la Villette); Le Syndicat Français des Loueurs de Films (34, rue Charles Baudelaire): Le Syndicat des Opérateurs cinématographistes de France (8, place de la Bastille); L'Association Française du Cinématographe(s, boulevard Montmartre).
L'amour qu'ils professent pour le « Ciné » est-il devenu complètement platonique ou au contraire n’enregistre-ton pas fidèlement ses manifestations. Nous ne serions pas fâchés de le savoir; en tous cas, nous leur ouvrons à tous les quatre très largement les colonnes de notre Journal, et afin que nul n’en ignore, nous leur faisons publiquement cette déclaration.
Espérons qu'ils nous donneront bientôt l'occasion de leur prouver combien notre hospitalité est cordiale,
Puisque nous parlons des Syndicats, nous sommes heureux d'enregistrer la naissance de celui des £xplortants Cinématographiques du Sud-Est et d'applaudir à l'initiative de ses fondateurs.
Il est certain que les exploitants Marseillaisne tarderont pas à se grouper autour du noyau déjà constitué. Nous ne saurions trop les y engager,
M. Rey, secrétaire, 30, rue de l’Arbre à Marseille leur en fournira le moyen et leur donnera tous renseignements nécessaires.
* # % Tuyau utile.
Il nous revient qu'une grande fabrique de Films, étrangère, cherche un bon « metteur en scène ». Il s’agit d’une affaire sérieuse. 5
Nous Ia signalons comme telle à ceux d'entre nos amis que cela peut intéresser et nous nous ferons un plaisir de leur donner tous renseignements utiles.
L'Opérateur,