Le Courrier Cinématographique (1911)

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10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Nos Sociétaires Aperçu jeudi à ?’Omnia M. Le Bargy. Il engraisse notre toujours « jeune premier » et semble bien las, bien désabusé. Mais au fait, que venait-il faire en ces lieux de plaisir? Peut-être méditer sur sa toute récente démission. Sera-ce la dernière cette fois-ci ? Probablement puisque notre inébranlable administrateur, M. Jules Claretie, l'engage à se reposer. Nous en serions personnellement fort navrés. Ileut été si réconfor tant d'applaudir encore ce grand artiste dans un rôle digne de lui; Chantecler par exemple. I a tout ce qu'il faut : l'organe éclatant et la glorieuse prestance. Un Scénario Nous signalons à MM. les éditeurs et auteurs un article du journal Ze Matin en date du 10 juillet, paru sous le titre : Un Hèros. Il nous semble qu'il y aurait là matière à un excellent film d'un très grand intérêt dramatique. Georges d’Esparbès s’y connait en hommes, il est en même temps maitre-es-littérature. Il se ferait certainement un devoir si l’on voulait bien le lui demander, d'adapter lui-même ce Fait-divers émouvant au Cinéma. % % Une artiste La Société Gaumont sort cette semaine un fort beau film dont le succès n’est pas douteux : Le Bracelet de la Marquise. Mis en scène avec un art exquis il est parfaitement posé par le jeune Abélard et une compagnie d’artistes de valeur entre lesquels le talent si personnel de la belle comédienne qu'est Mme Karl se distingue nettement. Mme Karl est une artiste consommée dont les créations sensationnelles ne se comptent plus. Chaque semaine la ramène sur l'écran à la grande joie detous, Chaque film est pour son art délicat l’occasion d'un nouveau succès, d’un triomphe mérité. Applaudissons cette artiste et ne lui ménageons pas l'hommage de notre sincère admiration. k *% Services et abonnements Il est fait chaque semaine indépendamment des services de justificatifs, d'échange ou d'abonnement, un envoi gratuit d'environ trois mille exemplaires de numéros spécimens à titre de publicité, en vue d'assurer la diffusion rapide et méthodique de notre journal. Ces envois étant pris dans une liste d'environ vingt mille noms, nous ne pourrons garantir l'envoi régulier du Courrier, à dater du prochain numéro, qu'aux seuls abonnés. Nous en avertissons nos amis et nous les prions de vouloir bien s'en souvenir ét de ne pas nous en tenir rigueur, s'ils ne reçoivent le Courrier que de temps en temps. : L'OPÉRATEUR. Courrier Ciné-Photographique ee PETITE RECETTE Si l’école des flouistes a pu, sous prétexte d'art, trouver des partisans parmi des amateurs de réputation établie (je ne parle pas de professionnels, qui ont adopté ce genre nébuleux, par esprit commercial, pour s’attirer une clientèle spéciale, payant cher ce qui est nouveau ou peu répandu (quelqu’en soit la valeur); cette école ne pourra je l'espère pénétrer dans le domaine de la cinématographie. Là au contraire, par suite de l'agrandissement considérable imposé à la petite.image du film, cette image doit avoir toute la netteté et la finesse possibles. Pour cela le point doit être piqué, suivant le terme professionnel. Or il n’en est souvent pas ainsi, et il nous à été donné à tous de voir défiler sur l'écran, des scènes de genre ou de vues parfaitement floues et cotonneuses. Les objectifs ne sont pas en cause, car tous les opticiens livrent aujourd’hui des appareils de choix donnant toute la finesse désirable, et cela jusqu'au bord de l’image ; l'opérateur est donc seul fautif. Nous savons que la mise au point piquée de la petite image cinémato, est beaucoup plus difficile qu'une photographie de grande dimension, l’image se trouvant noyée dans le grain du verre dépoli. Voici un moyen peu connu que nous employons pour les travaux d’agrandissement et de micrographie qui facilitera singulièrement la mise au point. Remplacer le verre dépoli par un verre simple sur une face duquel on aura fait couler de l’eau contenant un peu de colle d’amidon. Après séchage, le verre parait transparent, mais le très léger grain qui s’y est formé suffit pour arrêter l’image, qui n’est pas visible à l'œil nu, mais se dessine brillante et très nette sous la loupe de mise au point. Nous disons que l’image n'est pas visible à l'œil nu, aussi pour la mise en cadre faut-il glisser devant la glace, vers l'opérateur, un petit fragment de celluloïd mat, qui tiendra lieu de verre dépoli. Par crainte de perte, il est bon d’avoir sur soi plusieurs de ces morceaux de celluloïd. L'encollage du verre ordinaire doit naturellement être tourné vers l’intérieur de l'appareil. On pourrait à la rigueur employer un verre sans encollage, mais alors le point se dessine sur l’une ou l’autre face du verre. BrEzINSKI.