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(LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 9
SUR L'ÉCRAN
LPS
Remerciements.
Notre excellent confrère et ami G. Dureau annonce en termes fort aimables, à ses lecteurs, dans son dernier nuMéro du Ciné-Journal, la naissance du Courrier CinéMalographique.
ous sommes heureux d'enregistrer cette preuve de bonne confraternité et d’en remercier notre ami Dureau ? Nous ne nous attendions pas à moins de sa part et nous voulons lui redire ici, publiquement, ce que nous lui avons écrit le 22 juin au moment de lancer notre Journal : : : : 29 juin 1911. Mon cher Dureau,
Cédant’ aux sollicitations d'un groupe d'amis, je mé”
décide à publier un journat cinématographique qui Daraîtra dans une quinzaine sous le titre Le Courrier Anématographique.
Notre journal suivra le chemin si courag'eusement tracé par: le Cinéma-Journal et r'aura d'autre but, d'autre «mbition que de défendre les intérêts du cinéma et d'en Jworisér le développement.
J'ai tenu à étre le premier à vous annoncer ce € great Cent ÿ. J'espère, mon cher Dureaux, que cela ne nous Chpéchera pas de conserver nos excellentes relations d'antan. Je le souhaite personnellement de tout cœur. Nous serons deux, voila tout, à travailler à la prospérité d'une industrie qui nous est chère.
Mes deux mains cordiales. LE FRAPER.
Nous nous plaisons à remarquer que nous ne nous étions Pas trompés en ayant confiance dans l'esprit élevé de notre Confrère. ;
* À dater de ce jour, quelles que soient nos idées perSonnelles, nous saurons les discuter courtoisement et nous travaillerons, côte à côte, à la prospérité de l'inusfrie cinématographique. St Une Succursale.
Nous apprenons que M. Louis Aubert vient de prendre a décision d'installer une succursale de sa maison de location. Cette succursale ouvrira le premier septembre, 70, rue de Paris, à Lille.
ous sommes heureux d'enregistrer cette nouvelle qui nous donne la mesure de la prospérité de l'agence de location de M. Louis Aubert et nous l'en félicitons.
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Les Films Parlants.
Les Films parlants disparaîtront des grands boulevards ; 29 juillet après une carrière très courte d'environ trois
nos.
Nous ajoutons, fidèle écho des réflexions multiples que nous avons entendues sur cette exhibition, que personne Na été emballé.
La Société des établissements Gaumont, doit restituer à cette daté, la salle de l'Olympia, à ses propriétaires, en
espèce une société d'exploitation théâtrale.
Le programme de cette nouvelle société déjà élaboré est fort brillant. MM. Le Sieur et Jacques Charlesen sont les
irecteufs expérimentés. Ils se sont adjoint en M. Febvre un directeur artistique hors ligne. Leur succes n'est pas Outeux. L nur SE
I1 est Conservateur.
Mais oui! et c'est pour cela qu'il refuse tout net de montrer ses nouveautés au Consortium. Il fait des chefsd'œuvre cé diable d'homme, pour lui-même, pour lui tout seul. Chaque fois qu'il en vend.un, cela lui crève le cœur, mais ça n'arrive pas souvent. Il y a fichtre bien longtemps que j'ai aperçu des vues de l’Eclair dans un programme parisien,
Vous avez cru, Messieurs les éditeurs, que M. Jourjon vous tenait pour petites gens, qu'il ne voulait pas se commettre avec vous et vous écraser de sa supériorité en passant ses vues à côté des vôtres?
Et vous, MM. les exploitants, vous vous êtes figurés que M. le directeur de l'Eclair était un monsieur désagréable et têtu; qu'il maintenait sa décision rageuse de ne point vous montrer ses nouveautés, histoire de vous embêter et dene pas faire comme tout le monde?
Vous êtes tous dans l'erreur!
M. Charles Jourjon, je vous lerépète, est conservateur. Il ne veut même pas qu'un vain peuple connaisse les titres, oui. parfaitement, les titres de -ses vues que seul entre tous les éditeurs, il n’envoie pas au Courrier Cinématographique. ae
Voyons, Monsieur le Docteur en Droit, ayez pitié de nous, ayez pitié des exploitants, et surtout ayez pitié de vos innocents actionnaires. RS Te
Faites de l'exploitation, faites de la location, faites de
la fabrication, mais faites quelque chose. Décidez-vous
* #% * .
Déplacements. Nous apprenons que MM. Missir et Routier, directeurs
du théâtre de Smyrne, sont de passage à Paris. M. Alalouf, directeur du théâtre Pathé Cremer de Salo
‘nique, M. Brochier, de Marseille. M. Leleu,: directeur des
grands cinémas de Lille et de Roubaix sont également dans nos murs. : e re
M. Rota de Lyon, annonce sa venue prochaine et M. Henri Feys, l'agent général pour la région du Nord de la Société Gaumont, vient de traverser la capitale et de rentrer à Lille. 3
ds De « Cinéma-Revue ».
La ville de Prague vient d'inaugurer une nouvelle mesure destinée à aider la police dans la recherche des criminels.
A l'avenir, avant chaque représentation cinématographique, on projettera les portraits desindividus recherchés.
Cette mesure semble très intéressante et rendra, nous n’en doutons pas, de très réels services.
* f + * Encore une Coquille.
Nous nous devons de rectifier une nouvelle coquille que tous nos lecteurs ont d’ores-et déjà corrigée. Dans notre
écho Une artiste nous avons écrit Mme Karl, c'est Mme
Renée. Carl qu'il faut lire. Nous présentons toutes nos excuses à la charmante artiste. : s Ron