Le Courrier Cinématographique (Aug 1911)

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Première Année. N° 5. Cinématoéraphique | Le Numéro :.25 centimes. ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT ABONNEMENTS : Directeur : Ch. LE FRAPER LA PUBLICITÉ U FRANCE 1 CN RERO TERRES f ë At ; est reçue ne LANGER. ue Rédaction. et Administration de babe LE Lie dduen: 12 50 9, rue des Petites-Ecuries, PARIS ‘aux Bureaux du Journal /% pee 4 Ge n’est pas'à sa personnalité que nous voulons nous ( A S S E = © 6) Al attaquer. La question est une question d'ordre général beaucoup plus élevé. Elle mérite d’être traitée à tête ———8#—— reposée. C'est pourquoi nous y revenons aujourd'hui: Le Courrier Cinématographique Par une critique. amicale de tous les instants, une analyse sincère et documentée, il esquisse aux fabricants la’voie:àsuivre leur signale leurs erreurs, les tient en même temps au courant des desiderata du public, de ses goûts du moment et s'efforce de leur éviter dans la mesure de ses moyens, des efforts stériles, souvent coûteux. à LA RÉDACTION. , Quelle que soit la répugnance que nous éprouvons à formuler contre telle ou telle Société une critique qui Pourrait être mal interprétée, nous ne devons pas nous en dispenser puisque le fait de l'exercer librement, tonstitue la raison d'être du Courrier CinématograPhique. à critique est aisée, l’art est difficile. La critique est Cependant nécessaire. Elle peut rendre de très réels Services même à ceux qui en sont l’objet. Nous estimons, en agissant ainsi, rester dans les Strictes limites de nos devoirs professionnels de journaliste probe.et conscient. Quoiqu'il arrive, soucieux de otre responsabilité, nous n'y faillirons jamais. , Le cas qui nous intéresse aujourd'hui est celui de la Société Gaumont. Elle nous annonce qu’elle vient de iérminer un film sensationnel de 900 mètres qu’elle APporte sur le marché et met en location-monopole, Dour une durée minimum de 15 jours, au prix sans Drécédent de 2 francs le mètre. Dès le premier écho de cette décision, n'ayant plus le lemps de l’analyser, nous l'avons blaguée, nous en AVons ri, et nous sommes persuadés que M. Gaumont lui-même l'a compris ainsi et a fait comme nous. Pour la clarté de la discussion et exposer les faits de la cause, nous croyons utile de publier ci-dessous la lettre-circulaire que la Société Gaumont fit parvenir le 29 écoulé aux exploitants parisiens : Paris, 29 Juillet 1911. Monsieur, Nous avons le plaisir de vous informer que nous venons de terminer l'édition d'un film véritablement sensationnel qui doit être classé parmi les meilleures productions de l’art cinématographique : Nous voulons parler.du film La Tare, d'une longueur de 900 mètres. Tout ‘a été réuni pour concentrer dans ce film, à la fois, l'intérêt du sujet, le jeu parfait des artistes, la perfection de La mise en scène et la qualité de la photographie. Nous sommes certains d'avoir créé ‘là ‘un véritable chefd'œuvre qui fera révolution dès son apparition, et qui trouvera auprès du public la plus grande faveur. : Tout en nous inspirant de l'exemple donné, par certaines maisons du Nord, nous avons néanmoins cherché à éviter toute longueur inutile, et surtout à retenir.constamment l'attention du spectateur, ei ceci, d'une façon croissante. Etant donnée l'importance de cette œuvre, nous avons décidé de ne pas la livrer en location aux conditions ordinaires: Nous en accorderons le monopole sur des bases qui seront établies d'après l'importance de chaque ville. 4 Pour Paris, nous avons décidé d'accorder quatre mono .poles qui comprendront : ] 1° La région des Grands Boulevards, s'étendant de là Madeleine au Boulevard Sébastopol. 2 Du Boulevard Sébastopol à la Place de la Bastille. % Les Boulevirds extérieurs, rive droite, de la Place de la Nation à la Place des Ternes. : 4 La rive gauche en totalité. Dans chacune.de ces sones, nous livrerons notre film à un seul exploitant qui en aura par conséquent le monopole de présentation pendant, le temps où cette exclusivité lui. sera concédée. or $