Le Courrier Cinématographique (Aug 1911)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN Ed — De Lendres. Voici dans quels termes élogieux, Ze Bioscope, un des principaux organes de la cinématographie mondialé, annonce à sés lecteurs, la venue au monde du Courrier C'inématographique : À useful weekly periodical devoted to cinematography and allied industries has just appeared in Paris under the title of Le Courrier Cinémitographique, with offices at 9, rue des Petites-Ecuries. The items given in the first two issues are largely international and the articles well-written and to the point. Nous nous empressons de remercier notre grand confrère ét aîné de cette marque si cordiale de bonne confraternité. Le jugement que porte sur notre journal Le Bioscope dont chacun connait la compétence éclairée et l'autorité en matière cinématographique, a pour nous la plus grande valéur. C'est pourquoi, nous tenons à en faire part à nos lecteurs, en leur soumettant in extenso le texte original, tel qu’il a été publié par notre confrère d'Outre-Mer, auquel nous sommes heureux d'envoyer l'expression de notre très Sincère reconnaissance. + COR © Déplacements et Villééiatures. M. Jourjon, l’éminent directeur de l'Æelair est de retour de Marseille. M.Kastor s’y trouvait également cette semaine. Î! avait laissé la direction de l'agence générale de location à son alter ego M. Lallement. MM. Astaix et Monaco de la même société, sont en route pour Bruxelles. M. Pruvost, le directeur du Phénix, est de retour de Toufaine, mais il ne fait que traverser Paris car il compte repartir bientôt. M. Meilhat, le dévoué secrétaire du Syndicat des Exploitants du Cinématographe,est également revenu de villégiature. Nous l'avons rencontré par hasard et il nous a fait part de projets fort intéressants. Rencontré à un entr'acte, mardi au Consortium, notre excellent ami Couchemann, le sympathique directeur de: la Société Française d'attractions. M. Couchemann passe quelques jours à Paris. Nous avons eu juste le temps de le féliciter de la distinction honorifique dont il vient d’être l’objet. La dernière promotion violette a apporté les palmes académiques à notre ami, nous en sommes ravis. Notre excellent confrère G. Dureau vient de prendre ses quartiers d'été au Vésinet. Dans sa charmante villa, enfouie sous la verdure, il est à l'abri des fortes chaleurs qui nous dépriment à Paris. Heureux confrère! . Prudence. On raconte tout bas, dans les milieux cinématographiques qu’ün de nos ministres, et pas des moindres, serait commanditaire du cinéma populaire d’un quartier excentrique. Si cette information est exacte, elle ne peut que flatter nos collègues. Quant à nous, nous ne saurions trop féliciter ce ministre avisé. Aujourd’hui il y a tant de fluctuations dans la politique qu'il ne peut être mauvais de se pourvoir ailleurs. Très bien, monsieur le Ministre, très bien ! Avis. A l'occasion des fêtes du 15 août, les jours de projection des nouveautés hebdomadaires, se trouveront légèrement déplacés. Voici le nouvel itinéraire exceptionnel : Samedi 12 août À 10 heures, Pathé frères, rue Favart; À 2 heures, Gaumont, rue Saint-Roch? À 3h. 1/2, au Consortium Cinéma, 18, rue du Faubourgdu-Temple. Mercredi 16 août A 2 heures, au Consortium Cinéma. Nous faisons remarquer à MM. les exploitants que ces modifications sont purement accidentelles, et qu'aussitôt après les fêtes les projections des nouveautés seront reprises comme autrefois, c’est-à-dire: le lundi et le mardi après-midi au Consortium. *# CAC Une bonne affaire Messieurs les éditeurs, en quête d'artistes à prix avantageux pour poser leurs films, n'ont qu’à attendre le retour du Brésil de la troupe de l'Opéra-comique ramenée en France par son fidèlé cornac Carré. Le départ pour l'Amérique avait été donné carrément. Le retour, vu le peu de succès remporté, s'effectue rondement, tant il est vrai que les Brésiliens ne sont pas des singes. Habitués à entendre les grandes étoiles lyriques italiennes, connaisseurs et amateurs du bel Canto, ils ont trouvé que Mme Carré, MM. Beyle, Francell, etc., petites étoiles parisiennes, fabriquées à coups de publicité journalistique, boulevardière et dorée, ne les épataient nullement ! Qui l'eût cru? Allons, messieurs les éditeurs, avez-vous béSoïn d'une Prima Dona pour jouer une Scène d'empoisonnemiefit ou encore d'un Directeur de théâtre subventionné pour diriger la partie artistique de votre maïson?… Faites vos offres! M. Dujardin-Beaumetz, notre si dévoué ministre à la cause des artistes, autorise le cumul des fonctionnaires que : nous austres, gens de peu, avons la bonté de payer | “+ Floraison de Cinémas On annonce pour la saison prochaine, trois nouveaux cinémas sur les grands boulevards parisiens : Le premier, 36, boulevard des Italiens, à la place qu'occupait l'Hôtel de Bade, juste en face le Gab-Ka, montrera au public parisien les vues Pathé frères, puisqu'il est édifié paf cette Société. Le second, doit être installé par M. Francfort, dans les vastes immeubles du journal Ze Temps, 5, boulevard des Italiens. C'est une entreprise colossale. La nouvelle société d'exploitation n'a pas moins de 2:0.000 francs de loyer. Le troisième nous permettra d'applaudir une fois encore l'esprit d'organisation ét d'initiative d'un cinématographiste bien connu. Nous voulons nommer M. Vives. La Salle sera érigée rue du faubourg Montmartre, dans l’ancienne usine du secteur Edison, presque au coin du boulevard Poissonnière, à deux pas de /’Omnia Pathé.